[News] Renaissance éditoriale : Balland/L'Esprit des péninsules

[News] Renaissance éditoriale : Balland/L’Esprit des péninsules

février 25, 2008
in Category: News, UNE
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  Une bonne nouvelle, cette fois, dans la sphère éditoriale du pôle autonome : L’Esprit des péninsules renaît, dans de meilleures conditions selon Éric Naulleau joint par téléphone.

La société Bardolle, Gawsewitch & Naulleau (130, rue de Rivoli 75001 Paris), forte de ses dix employés, relance les éditions Balland et L’Esprit des péninsules – cette dernière maison ayant déposé son bilan l’année dernière (voir mon Annonce du 17/04/07). L’objectif affiché par Éric Naulleau : publier des écritures romanesques insolites et incisives qui rendent compte du monde contemporain, à raison de six par an pour chaque label ; tandis que Balland va se cantonner dans le domaine français, L’Esprit des péninsules s’ouvrira à des oeuvres étrangères.

Paraissent de février à avril 2008 :
– chez Balland, le roman autobiographique de Luce MAURIAC, troisième fille de son illustre père (née en 1919), qui a attendu la mort de son mari (juin 2007), le général Alain Le Ray, pour évoquer une passion adultère dans l’entrecroisement de deux carnets intimes (Les Endormeuses Saisons, 192 pages, 16,90 €, en librairie le 6 mars) ; le cinquième récit de Jean GRÉGOR (1968), Tu aurais pu, écrivain qui, au Mercure de France, s’était distingué récemment avec L’Ami de Bono (février 2008) et Jeunes cadres sans tête (2003) ;
– à L’Esprit des péninsules, Les Évangiles du lac, du déjà connu Olivier MAULIN (En attendant le roi du monde, Prix du Roman Ouest-France/Étonnants voyageurs 2006, 10 000 exemplaires vendus avant la réédition en poche), et La Cantatrice avariée de Pierre JOURDE, que l’on ne présente plus.

Pour que cette Renaissance soit effective, la balle est maintenant dans le camp des lecteurs…

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rédaction

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16 comments

  1. Rosso Gisèle

    C’est avec une immense joie et une folle impatience que j’attends la sortie des nouveaux romans de Olivier Maulin et Pierre Jourde à l’Esprit des Péninsules.
    Un grand merci à vous Eric Naulleau pour votre sincérité et votre amour de la littérature.
    Votre combativité et votre ténacité ont triomphé, ouf ,ça rassure !!
    Merci aussi à tous ceux qui vous accompagnent dans cette renaissance.
    Avec toute mon amitié,
    Gisèle ( Toulon )

  2. Fabrice Thumerel

    Merci, Gisèle, pour votre message sympathique !
    Le dernier roman de Olivier Maulin, notre nouveau Tolkien, sera en librairie à partir de jeudi ; pour Jourde, il faudra attendre un bon mois…

  3. MOULRON Etienne

     » L’humour, c’est comme les essuie glaces, ça n’arrête pas la pluie, mais ça permet d’avancer « .

    Bruno Coppens

    µµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµ

    COMMUNIQUE DE PRESSE:
    Soutien à Eric NAULLEAU
    (« Quand on est con, on est con » G.Brassens)

     » Un con est un imbécile qui n’a de cet organe ni la profondeur, ni la saveur. »
    F.Léo Campion…

    Au nom des valeurs et qualités humanistes du Rire et de l’Humour que, dans le cadre de la Maison du Rire et de l’Humour, nous défendons et tentons de promouvoir au travers de diverses activités et expressions, nous avons officiellement décidé de créer un Comité de soutien à notre ami et confrère(en un mot!) Eric NAULLEAU suite à la cornichonesque et pitoyable action judiciaire intentée par le petit caquettant, (n’est pas de Saint-Cyr Cauetquidan qui veut!), je veux nommer le sein cirien CAUET, QUI DANS la boue s’ébat et ferait mieux de rester sous sa cauette, pouët, pouët Laval,! plutôt que de s’esbaudir scatologiquement dans la pseudojovialeque et falsogaudriolesque puante pétarade, petit schtroumpf fastfoodien contournable au parcours médiatique minable et crotté.

    En effet, notre « Guts » national, auteur de délicates chansons, comme: « Troud’bal King » et grand analyste de la Shoah, quand il compare les camps à « de Vieilles maisons à retaper », vient d’assigner devant le Tribunal de Grande Instance de Paris Eric NAULLEAU, Bel Editeur et critique intransigeant, au prétexte qu’il aurait Brassensement déclaré à son propos que: « Le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est con, on est con!  »

    Avec les armes redoutables, pâtissières, moutardesques ou non, du rire et de l’humour, nous souhaitons apporter à Eric NAULLEAU nos forces et toute notre aide contre ces pompeux et grotesques cornichons que sont les « Con(s) impénitent(s), parfaitement incurable(s) »(Toute ressemblance avec des personnes……..serait purement fortuite!

    Descartes avait sa méthode; Cauet aussi, mais elle n’est pas tout à fait de même niveau et il n’y a pas que l’énoncé qui diffère: « Je pense bête, donc j’essuie la cuvette », telle est la pratique intellectuelle CM2esque de notre coenure parasitaire ( Le Cénure, ou coenure, est un parasite, cause du tournis!).

    A l’un, la Pensée qui s’élève, auprès du Poêle, à l’autre la balayette qui s’abaisse, à la raie du poil!

    Si le seul point commun entre le génial W.C Fields et le fouchardonesque Cauet, ce sont les initiales, la différence entre un WC et notre coélacanthesque sébastien, c’est que pour l’un de ceux-ci, il existe des déodorisants; cependant, tous deux nous produisent le même effet, crottesque pour l’un, grotesque pour l’autre!

    André MANTEGNA nous l’a peint si divinement et si sensuellement: avec Saint Sébastien, ce fut le martyr fléché; Comme l’aurait si bien exprimé Feu Pierre-Michel COLUPROGES, avec Cauet Sébastien, ce devrait être le partir fléché vers la sortie de ses cours top tôt abandonnés!

    Merci à vous, Cher(e) ami(e) gélaste, si tel est votre sentiment, de bien vouloir nous faire part de votre soutien à Eric NAULLEAU dans cette problématique; il y va de 50.000 euro de dommages et intérêts pétulament réclamés par l’héroïque Avocate,(consoeur, en un mot!, de Maître Collard) du sympathique animateur méthodiste, qu’elle tient  » pour une personnalité in con tournable (sic) au parcours médiatique exemplaire! (resic) », ténor du barreau qui selon certaines sources, serait spécialiste en droit Con-institutionnel.

    Frédéric DARD, comme le cite fort justement Jérôme Garcin dans son billet paru aujourd’hui dans le Nouvel Obs disait:  » Traiter son prochain de con ce n’est pas un outrage, c’est un diagnostic ».
    Et Quand le Dard rit, coluche n’est pas loin (Petit souvenir ému à notre cher Darry COWL!)

    A part cela, quoi de neuf docteur?

    Et c’est ainsi Qu’Allah est grand, qu’à la Bastille on l’aime bien,
    et comme le dirait Alphy d’Honfleur ni couronne,
    allez hop, tout le monde à la campagne!

    C’est ainsi qu’Alexandre vit, que La Montagne est belle
    et qu’Alexandre Vialatte est son prophète;

    Quand à Pierre Desproges et Frédéric Dard,
    c’est pas pour cafter,
    mais qu’est-ce qu’ils nous manquent!
    ***************************

    Gélastiquement votre

    Etienne MOULRON

    LA MAISON DU RIRE ET DE L’HUMOUR
    6, Place du champ de foire
    71250 CLUNY
    Tel: O6.75.48.31.86/ 03.85.59.08.98
    email: emoulron@wanadoo.fr/ lamaisondurire@voila.fr

    N.B: , LA MAISON DU RIRE ET DE L’HUMOUR®, (voir site: http://lamaisondurire.monsite.orange.fr) s’attache prioritairement à mettre à la disposition du public un lieu, d’ores et déjà repris par le Guide Bourgogne du Routard 2008, unique à ce jour en son genre en France : A la fois espace muséographique entièrement consacré et dédié, par les objets, documents, oeuvres d’art et autres créations qu’il contient et présente, au rire et à l’humour, sous toutes leurs formes et dans toutes leurs expressions et manifestations, mais également espace librairie-cd, produits dérivés…, Café-théâtre qui ouvrira prochainement ses portes, centre d’information et de documentation sur ces thèmes, plateforme d’édition (livres/magazine), d’expositions, d’évènements et d’animations en ces domaines, toutes dimensions sous-tendues et portées par un concept essentiel et fondamental: L’HUMOUR ATTITUDE », résumée par la maxime emblématique et essuie glacique de sa philosophie figurant en entête du présent courrier.

    La Maison du Rire et de l’Humour®

  4. Fabrice Thumerel

    Grand merci à vous pour votre action et cette réaction tout en humour !
    Cela dit, c’est une affaire dramatiquement grotesque…

  5. Alex Martin

    Bonjour Fabrice,

    Etant donné qu’il est très difficile de trouver sur internet des informations concernant la nouvelle maison d’éditions formée sur les cendres de Balland, L’esprit des péninsules et Gawsewitch par Eric Naulleau et all., je m’adresse à vous pour poser ma question : quelle est la date de sortie exacte de la Cantatrice avariée de Pierre Jourde? Je travaille moi-même en librairie, et Sodis (distributeur de la maison d’éditions), ainsi qu’Electre (base de données des libraires) – tout comme Alapage, Amazon, etc. – donnent le 6 mars 2008 comme date de parution (soit en même temps que le nouveau roman d’Olivier Maulin). Mais bien sûr, je n’ai pas reçu l’ouvrage jeudi dernier. Un mois d’attente?! Avez-vous des informations qui vous permettent d’avancer cette date? Retard pris sur l’impression? Organisation malsaisée de la toute nouvelle maison?

    Bon, ça ne m’empêche pas de dormir la nuit, je vous rassure, mais tout de même cette affaire m’agace : quand un ouvrage prend du retard sur la date de parution prévue, il faut que ce soit un de ceux que j’attends de pied ferme! Ca n’arrive jamais aux livres de Paulo Coelho, ça, allez savoir pourquoi… Bref, merci d’avance, bravo pour votre travail sur le site et longue vie à la nouvelle maison Bardolle, Gawsewitch & Naulleau!

  6. Fabrice Thumerel

    Bonsoir Alex,
    Merci de votre intérêt pour le site comme pour l’oeuvre de Pierre Jourde.
    Votre attente sera doublement récompensée : LA CANTATRICE de Jourde verra le jour dans un mois au plus tard (cette date a été fixée depuis un certain temps) – et elle sera décapante ! (j’en rendrai compte, bien évidemment) – ; et pour septembre la nouvelle Maison Balland/L’Esprit des péninsules aura un site digne d’elle…

  7. pierre jourde

    Ce petit message à l’attention d’Alex Martin et Gisèle Rosso. D’abord pour vous remercier chaleureusement de l’attention que vous portez à mon travail. C’est cette sympathie de quelques lecteurs qui m’aide à écrire. Si je ne me trompe, la sortie de La Cantatrice avariée est prévue le 10 avril.
    Je tiens à dire toutefois que je ne publie pas ce texte sans une certaine appréhension. J’ai peur de déconcerter et de décevoir mes lecteurs, je l’avoue.
    Ce roman rompt avec le ton de ce que j’ai publié jusqu’à présent (à l’exception de Dans mon chien). Il est loufoque et délirant. Pour moi, il est important, et il fait sens, mais je conçois la difficulté à l’aborder.
    Voilà. Désolé si jamais il ne répond pas à votre attente. Le suivant, auquel je travaille, reviendra à une facture et un ton qui se situe plus dans la continuité des précédents.

  8. Alex Martin

    Merci pour les réponses! Je ne pouvais rêver d’être mieux servi, ce site est décidément une très agréable surprise. Je ne m’explique toujours pas pourquoi le distributeur et les données disponibles en librairie sont d’accord sur la date farfelue du 6 mars (confusion avec la date de parution du roman d’Olivier Maulin?) mais peu importe, merci encore pour l’info.

    Quant à savoir si La cantatrice avariée plaira à votre lectorat habituel, M. Jourde, pour ma part l’avertissement vient trop tard, mon exemplaire est en pré-commande depuis début mars! Mais je suis (presque) sûr d’apprécier l’incongruité de cette oeuvre (le titre du roman donne déjà le ton, d’ailleurs : surenchérir sur Ionesco, ça promet). Et si je n’ai toujours pas lu Dans mon chien, j’ai énormément ri à la lecture de L’oeuvre du propriétaire, assez délirante en soi! Pas d’inquiétude de mon côté, donc, je suis votre évolution avec toujours autant de plaisir depuis la parution de La littérature sans estomac.

    J’imagine qu’en tant qu’auteur, l’on est jamais sûr de sa production, de la réception qu’il lui sera faite, etc. mais l’humilité dont vous faites preuve nous change assurément du tout-venant des littérateurs français si peu soucieux de la qualité que l’on attribuera à leurs oeuvrettes… C’est bien plutôt à nous de vous remercier sincèrement, M. Jourde. Vous êtes, avec quelques autres, la preuve vivante que la littérature française existe encore, qu’elle peut encore s’incarner. Nos auteurs contemporains susceptibles de faire oeuvre sont trop rares, et d’autant plus précieux. Vous en êtes, alors continuez et ne vous souciez pas d’être boudé par les critiques aux ordres, nous vous liront toujours.

    Et je ne manquerai pas de venir donner sur ce site mes modestes impressions de lecture sur La cantatrice avariée.

  9. Alex Martin

    erratum typo : il fallait bien sûr lire « nous vous lironS toujours ». Damned! Oh et puis, je sais que je ne vous apprends rien sur l’état de la littérature en France, c’est même plutôt vous qui m’en avez appris en la matière, mais prenez ce message comme une confirmation de plus venant d’un lecteur averti. Autant dire deux lecteurs!

  10. Rosso Gisèle

    Comme le dit si bien Alex Martin,quelle humilité Pierre !
    Et voilà,je me lâche,je vous appelle Pierre…Mais vous êtes un compagnon de vie pour bien plus de lecteurs que vous ne le croyez.Je ne pense pas que les scores vous importent beaucoup mais nous sommes nombreux à attendre LE prochain Jourde ou la perle que va nous dénicher Eric Naulleau.
    Et la plus riche des expériences de lectrice c’est qu’avec vous justement tout est possible,et c’est vous l’écrivain que diable,ne vous freinez surtout pas!
    Sauter d’un pays perdu au fin fond du Zanskar,se bidonner et se dire une énième fois,comme il a raison en picorant la littérature sans estomac et devenir la pire des romantiques en notant des phrases de l’heure et l’ombre,avec tout ces plaisirs et cette richesse,vous vous demandez si votre cantatrice va plaire à vos lecteurs ??
    Alors là,je reste muette ! Non,je vous dis comme Alex : écrivez,écrivez,nous vous lirons toujours !
    Et merci d’avoir pris le temps de nous répondre.

  11. pierre jourde

    Je vous avoue que cette générosité de lectrice m’émeut. Et me regonfle de confiance pour les textes en cours de publication ou d’écriture. Comme les livres que je publie sont assez différents les uns des autres, j’ai souvent peur de dérouter. Disons que ce que j’écris est travaillé par une double tension : l’une vers une sorte de réalisme, l’autre vers la fantaisie, la loufoquerie, le grotesque. Ces deux tensions trouvent à chaque fois des équilibres différents. Le grotesque, dans L’Heure et l’ombre, est plus affacé, il se limite à quelques scènes ou à quelques phrases. Dans La Cantatrice avariée, il se déchaîne complètement. En même temps, il obéit à une nécessité propre au livre. Tout apparaît ridicule, pris dans un déchaînement de signes bouffons. C’est par la bouffonnerie, par son exténuation, que les deux principaux personnages tentent de trouver leur salut. En fait, c’est un roman sur la rédemption. Mais le grotesque n’est pas un ton facilement admis, je crois. Pour le réalisme, ça va. D’un autre côté, le travail expérimental sur le langage et les formes trouve aussi son public, même s’il est évidemment plus restreint. Mais l’apparente absence de sérieux peut susciter le malentendu. Enfin, on verrra bien. Pour résumer un peu ma démarche : un roman est toujours pour moi quelque chose d’infiniment sérieux, une recherche de sens au milieu du déchaînement des illusions et des discours aliénants, mais ce sérieux est aussi quelque chose qui doit être surmonté, par une sorte d’idéalisme.

  12. Yfig

    Ce blog me semble intéressant, surtout par les réponses qui semblent sincères et émanent d’écrivains (c’est assez rare pour le relever).

    Moi, je pousse un coup de gueule, cela fait plus de dix ans que j’adresse mes petits colis à tout un tas d’éditeurs qui n’ouvrent pas mon dossier et me demandent 5 euros pour récupérer mon petit paquet (de merde à leurs yeux, je suppose !).

    Malgré tout le découragement que cette attitude hautaine des éditeurs génère, je n’ai pas renoncé ; la preuve, je poste ici !

    Voici quelques propos résumant un peu ce que je pense (la fin n’est pas en relation directe, mais j’aime les amphibiens …. alors ……)

    Hier soir, un certain E. Zemmour et son comparse E. Naulleau se plaignaient de ne plus lire de livre littéraires et donnaient des exemples de rédaction à se fourrer les doigts dans les oreilles tant l’horreur du style ou de la sémantique pouvaient être déroutant, navrant !

    Je trouve qu’il y a un TRES TRES TRES TRES TRES GROS PROBLEME avec les éditeurs !
    Ces gens rêvent toujours de dénicher l’oiseau rare, mais refusent absolument de faire le moindre effort pour y parvenir.
    Te rends-tu compte de ce que ça représente de démarcher les éditeurs ?
    Faire des plaquettes, des pitchs, des présentations , mettre tout ça dans des enveloppes avec des timbres au poids ….. et tout ça part direct à la poubelle si tu n’es pas introduit !
    Ces gens ne se rendent pas compte (ou ne veulent pas) des dégâts dont ils sont les seuls responsables dans la déliquescence de la littérature.

    Les éditeurs ne lisent pas les tapuscripts qu’on leur envoie !

    Ils ne lisent que les papiers écrits par des people ….. or, dans les people, tout le monde sait qu’ils n’y a pas de culture littéraire, leur connaissances se limitant à la dégustation de petits fours et de champagne avec un doigt dans l’cul de leur voisine / voisin !!!!!

    J’ai envoyé des tas de courriers aux éditeurs …. polis et sans agression d’aucune sorte, un truc du genre :
    « j’écris un peu, pouvez-vous me donner une chance de vous présenter mon travail … »

    J’attends encore une réponse, même une toute petite, polie :
    « Monsieur, malgré tout l’intérêt de votre néant, j’ai le regret de vous y renvoyer. »

    Tout ce qu’on reçoit, quand on reçoit quelque chose, après avoir envoyé un dossier complet qui nous a pris un temps fou, c’est une lettre type d’une immense et désolante désinvolture.
    « Monsieur, si vous croyez que nous avons le temps de nous occuper de votre petite personne, vous avez encore du travail à faire sur vous même et surtout, vous devez commencer par passer à la télé tous les jours pendant des années, ensuite, on verra ! »

    Oui, je sais, recevoir des centaines, des milliers de tapuscripts stupides, plein de fautes et de vides ça doit devenir très vite lassant …. mais dans ce cas, qu’ils changent de métier, qu’ils fassent charcutier, là au moins, ils ne seront pas embêtés par des écrivants plus ou moins débiles.
    « Et pour vous, ma p’tite dame, un saucisson bien sec ? une tranche de jambon ? des andouilletes ? du riz pilaf ? des courgettes farcies ……..

    Hier soir, avant de consacrer un peu de mon précieux temps à ces débélités télévisuelles, nous sommes allé étudier les amphibiens de l’aut’ côté d’l’io (de l’autre côté de l’eau).

    Ma fille nous a appelé dans la fin d’après midi pour nous proposer un visite organisée, de nuit, à pied dans les marais du côté de Tancarville pour la modique somme de 4 euros par adulte et 2 seulement pour les enfants.
    Nous avons eu une présentation avec ‘pps’ (power point) dans un local au pied du pont de Normandie puis sommes allés, dans la nuit pique-niquer au milieu d’un immense pâturage près d’une mare …. pas facile, d’autant qu’il faisait froid, mais mon petit fils était si enthousiaste …. ça m’a un peu réchauffé …. puis le jeune homme de « la maison de l’estuaire – Conservatoire des espaces naturels » a attrapé, avec son épuisette, un triton crêté, espèce rare et menacée.
    J’ai les mêmes dans la mare, mais de nuit, c’est quand même plus palpitant.
    Ensuite, il nous a fait crapahuter dans les taillis jusqu’à une mare qui ressemblait à la première mais où il y avait des tritons communs, le mâle se distinguant par une crête dentelée mais pas crênelée !
    Evidemment, il y en a tout plein dans la mare du jardin ! Mais nous n’y allons jamais la nuit.
    Cette aventure périlleuse s’est terminée vers minuit et tout le monde était enchanté.
    Et c’est après, en revenant à la maison que je suis tombé sur les duettistes rigolos et pitres.

    Bon, c’est pas tout ça, mais faut que j’aille dire bonjour à la mare !!!!!

  13. Yfig

    Je voudrais également préciser ….. si quelqu’un écoute …. que les maisons d’éditions devraient expliciter clairement leur ligne éditoriale, ce qui éviterait des envois inutiles et coûteux.
    Merci

  14. Fabrice Thumerel

    Merci pour votre témoignage authentique.
    Ici, pas de mépris. Pas de démagogie non plus.
    Donc, oui, drôle de sphère que celle de l’édition actuelle…
    Pas facile de s’y retrouver, même pour les connaisseurs.
    C’est contre ce monde sclérosé que se sont constitués bon nombre
    de pôles alternatifs, dont LIBR-CRITIQUE.
    Mais il est vrai que le gouffre est grand entre le nombre de manuscrits reçus,
    le nombre de personnes travaillant dans les structures éditoriales et le nombre de publications…
    Il n’en reste pas moins vrai que nous n’avons pas assez de temps et d’énergie pour saluer
    le travail de tous les éditeurs dignes de ce nom…

  15. Yfig

    Merci de cette réponse Fabrice, même si quelque part, je suis un peu déçu de ne pas être contredit dans mes allégations voire conforté. Ce n’est pas rassurant !

    Autre cogitation …. suite à l’émission : « on n’est pas couché » où sévissent les Eric :

    La stratégie de Naulleau, appuyée par son comparse Eric, est claire :
    se bâtir une réputation de critique éclairé et acerbe pour se former une aura de sérieux et de ‘juge’ vis à vis des lecteurs.

    S’il parvient à s’imposer, il pourra, alors, jouer les caïds et infliger ses choix aux éditeurs et donc aux lecteurs …. seront alors édités en priorité les potes à Naulleau.
    Mais il y a un hic que j’ai relevé : quand il se trouve face à un tueur, il fait dans son froc et son discours acrimonieux prend soudain un tour tout à fait thuriféraire … !!! Autrement dit, c’est un pleutre.

    C’est pathétique de constater à quel point ces deux zozos peuvent changer d’attitude suivant l’interlocuteur qu’ils ont en face d’eux !
    Je n’ai pas noté tous les noms, mais tout le monde a pu s’en rendre compte à maintes occasions.

    Alors, si ces deux pitres viennent à tomber sur ma critique, qu’ils sachent que personne n’est dupe de leur petit jeu de dupes ! (oui, c’est du niveau de Patrice Leconte ou Annie Lemoine …. mais c’est efficace.)

    Je ne demande pas mieux, personnellement, que la littérature soit défendue, mais d’égale critique vis à vis des faibles et des forts, sinon la légitimité ne sera pas au rendez-vous et les gesticulateurs resteront des clowns de la littérature.

    Gnia !

    Je me demande aussi pourquoi les écrivains qui ont eu à parcourir ces déserts avant d’être enfin édités ne font rien pour changer les choses ….. des « Deux Lermes », des « Où est lbec », des « Fred Var Gaze » …. ils n’ont pas été édités sans se battre, pourquoi ne s’intéressent-ils pas aux inconnus ?

    Je connais des auteurs qui mériteraient d’être édités ….. si jamais j’avais l’occasion de le faire, je les parrainerais dans l’intérêt commun de ces auteurs, des éditeurs et des lecteurs.

  16. Fabrice Thumerel

    Signe des temps, oui, il faut passer à la télévision pour être visible (ce n’est pas un scoop !)… Mais il faut bien se garder de toute réduction : Annie Ernaux et plus encore Chloé Delaume sont médiatiques… et pourtant…
    Comme auteur et éditeur, peut-on nier que Naulleau apporte quelque chose à la littérature ?

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