Présentation en exclusivité du livre Bernard Desportes autrement, dir. Fabrice Thumerel.
Bernard Desportes autrement, dir. Fabrice Thumerel, Artois Presses Université. 15 €.
[4ème de couverture]
Prenant appui sur une formule d’Emmanuel Hocquard, on pourrait dire que, dans la lignée de nombreux Modernes (de l’auteur des Petits poèmes en prose à Beurard-Valdoye, en passant par le Rimbaud d’Une saison en enfer, Faulkner, Koltès ou Prigent) – et cela sans prétendre établir aucun rapport de stricte équivalence –, les fi ctions de Bernard Desportes ne ressortissent ni à la prose ni à la poésie, elles sont autrement (autopoefictions). Sont encore autrement ses écritiques, qui, se ressourçant à l’inactuelle critique « partiale, passionnée, politique » que préconisait Baudelaire, détonent pour mieux détonner dans l’actuel PLF (Paysage littéraire français). Aussi convient-il d’appréhender Bernard Desportes autrement. Autrement que par une critique simplement et exclusivement journalistique ou académique. Depuis son lancement en 2001, cette collection « Manières de critiquer » se veut précisément un espace de confrontations théoriques, analytiques et méthodologiques où se trouve notamment abordée la question de l’évaluation du contemporain – y compris d’une œuvre autant à venir qu’advenue. C’est ainsi que, parmi les objets d’étude précédents ou à venir, fi gurent des auteurs comme Annie Ernaux et Richard Millet, et des problématiques comme « l’admiration », « les revues de poésie comme lieux de la valeur », ou encore les avant-gardes. On s’interrogera d’ailleurs ici sur la fréquente réduction du modernisme à l’avant-gardisme : pour n’être pas étiqueté « avant- gardiste », doit-on forcément être exclu de toute modernité ?
Fondateur du Théâtre d’Urien (1978-1981) et de la revue Ralentir travaux (1995-2000), Bernard Desportes s’impose aujourd’hui comme un écrivain-essayiste de premier plan, auteur d’autopoe_fi ctions (dont La Vie à l’envi et Vers les déserts, Nadeau, 1985 et 1999 ; Brèves histoires de ma mère et dansant disparaissant, Fayard, 2003 et 2004) et de nombreux textes critiques (dont Koltès – la nuit, le nègre et le néant, La Bartavelle, 1993). On trouvera ici un extrait de son dernier roman, Une irritation (Fayard, janvier 2008), ainsi que le long entretien, intitulé « Ralentir roman », qu’il a accordé au directeur de cet ouvrage, chercheur en littérature contemporaine et critique cofondateur, avec Philippe Boisnard, du site français le plus spécialisé dans les écritures expérimentales actuelles.
[SOMMAIRE]
[+] Fabrice Thumerel — Avant-propos.
[+] Bernard Desportes — Le Presse-Bananes (incipit du roman Une irritation, Fayard, janvier 2008).
[+] Bernard Desportes « Ralentir roman » — entretien avec Fabrice Thumerel.
[+] Marielle Mace_— « Ralentir » : revue et tempo littéraire.
[+] Fabrice Thumerel — Éros et thanatographie. Bernard Desportes ou l’écriture de l’impossible.
[+] Francis Marcoin — Géographie de la trilogie.
[+] Philippe Boisnard — Impossibilité de la mère.
[+] Esther Tellermann — La Langue de Vlad.
[+] Anne de Staël — Une syncope.
[+] Annie Ernaux — Lettre à Bernard Desportes, suivie d’un entretien avec Fabrice Thumerel.
[COMMANDER]
Le livre sera envente à partir du 15 mai.
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