Voici, pour l’avant-dernière fois, huit nouvelles cascades poétiques dans la nouvelle série que nous a proposée Mathieu Gosztola – que nous remercions encore. [ Lire "De courant 6"]
mise les agenouillements mais j’
échoue à plus
au pire moment
de mon sursis j’ai vécu
la tranquillité de me savoir
dé
fait je n’ai plus d’égards
pour la pourriture des marais
*
ou des phrases depuis
la vie est moins sai
sissante elle est plus
multiple les mots sont
la même broussaille
où dormir
je me sens peuplé libre
de la vie qui ne connait plus
*
le mariage coutumier de
soi avec la vie
où je suis en mensonge
pour ne pas être un gouffre
ambulant et vrillant les
vivants sur les
collines apaisées
ce n’est pas le grand nombre
*
je ne me désapprends pas
de la mort les vivants parfois
sont sans honte et re
prennent la chasse alors que
les blessures mettent certains
étourdis à côté
de leurs corps je me mets
convenable dans les mots