[Nous présentons trois partitures de Giovanni Fontana, poète/performer intermédia, qui explore les potentialités du poétique à travers les codes et les dispositifs électroniques . En supplément de ces trois créations, nous avons posé des questions sur ce travail à son auteur qui permettent de mieux comprendre les enjeux synesthétiques de celles-ci. Lire ausi ce PDF mis en ligne par l’association Féroce Marquise pour le Festival Expoésie].

P a r t i t u r e s

Tel que Giovanni nous l’explique au cours d’un échange mail :  « certaines fois les partitions me servent pour mes performances ; mais certaines fois il s’agit d’œuvres qu’on peut écouter « par les yeux ». Ce qui définit les partitures c’est une rythmique visuelle, c’est pour cela qu’il associe l’écoute au regard. Les yeux suivent une forme de sonorité visuelle de la partiture. Ce qui le conduit à dire : qu’ « au delà de la fonction acoustique réelle au virtuelle, il s’agit de poèmes visuels ; donc il s’agit d’œuvres qui doivent exprimer une force esthétique et sinesthétique. Je les conçois en mettant en équilibre les mots, les images, les notations sonore, en évaluant les possibilités du résultat sinesthétique. »