Nous remercions Olivier Matuszewski – que l’on retrouvera chez Fissile, Tituli ou Publie.net – de nous avoir donné quelques extraits d’un travail en cours qui se présente comme un objet poétique en français fautif et se distingue par sa fantaisie critique.
Parfois les aniamux me font pelure
– et à chaudes
Surtouc hors de leur habite naturel Oh oui !
Veaux, vaches, cafards, couvées, cavavins, bourrés d’échancrures sur les parois
Parois,
par trois fois
par trois fois j’essaye de me lever sans succès du qu’en-dira-t-on
On / j’essaye de me coucher ni de me lever
Ou de me faire pompier
tiens ! pour apprendre à brûler < et à voler
des pim pam pommes
A brûler hors fréquence narrative
Je penche un peu, beaucoup, pas pas pas passe…
Je penche vodka (enfin, wodka) papa, papa, pas par… tradition ni zéroïsme
Un peu de cul, de cucul, de culture, ne jour et nuit à personne
Ainsi Woda = eau / et ka (suffixe, couché le chien ! d’où qu’y sort)
et ka donc = petit (en gros)
D’où Wodka : « petite eau » / Enfin merde ! quelque chose comme
Je suis diverge comme on peut l’être
Comme on peut-être divergent
Ceci ne doit en aucun cas résister entre nous
Never ! Nevermore ! Bandes d’asperges !
J’aime mon prochain moins que ma prochaine
Les maillons, c’est fait pour se sauter entre nous, d’accord !
Comme les bonobos quand il y a embrouille
Enfin, symboliquement / parce que zizi Jeanmaire, j’en passe et d’autres, entre même genre, c’est quand même d’abord une question d’envie, de sensi, de sensib…
Je disais ça, pour entretenir des rapports paciflics, passiflore et tout ces trucs pour dormir tête haute
D’abord, la cruauté c’est pas bon Parce qu’on rentre……………………………… … bourré
Enfin, on rentre… dans des considérations puériles qui sont la preuve de notre fragilité
Or chaque un, chacun sait que…………………………………………………………….. rien
Enfin si !
Chacun sait que la cruauté individuelle arrange pas les rapports entre toi et moi
Oui mais faut pas mettre la critique dans la cruauté passque la critique, c’est ringard qu’y commencent à dire là-haut depuis des décennies, depuis toutes ces années qu’ils ont inventé les décennies
Faut pas prendre le bon dieu pour c’qu’il est pas
J’préviens, j’préviens toi
Et tous
finalement je n’ai pas le tant – s’en faut
mais cette rythmique des mots valait pourtant
que je me repose un temps à les parcourir !
Merci de ce partage,
Suzanne