4ème de couverture :Il y a de nombreuses années,
je croyais pouvoir voler, et peut-être y suis-je parvenu une fois. « Comme il est écrit dans le livre des morts tibétains : si une chose est belle, ne t’y accroche pas; si une chose est repoussante, ne t’en écarte pas. Les paroles de John Giorno nous aident à comprendre que beauté et horreur ne sont que des ombres sans épaisseur jouant sur la surface réfléchissante de l’esprit original —lequel n’a pas de traits définis » (W. S. Burroughs) John Giorno a publié aux éditions Al Dante : il faut brûler pour briller et Suicide Sûtra. |
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Premières impressions : C’est avec plaisir que nous recevons cette sagesse, que Giorno a pu clamer lors de ses nombreuses lectures en France, et dont les textes n’étaient que trop peu accessibles. Une nouvelle fois Al Dante permet aux lecteurs français d’avoir accès à une poésie trop rarement défendue par d’autres éditeurs, alors que Giorno est reconnu sur la scène internationnale. Toutefois, une petite déception d’emblée, les textes ne sont qu’en langue française , sans qu’il y ait la version anglaise. Réel regret, car dans ses lectures, c’est bien évidemment en anglais que Giorno parle. On perd ainsi une grande partie du rythme. Peut-être alors il aurait fallu donner à entendre par un CD ses textes |