Au début c’était,
contradictoire …. un peu
Allez voter, restez chez vous
Pas de sport en France, vélo à côté
Fliquez contrôlez, présentez papiers
Pas de masque, n’approchez pas
Ecoles ouvertes, écoles fermées
Une petite grippe, le virus dangereux
>> les jours passent, identiques, boire BFM jusqu’à la mort, confiné jusqu’à l’os, surveillé à la sortie,
folie du flou politico-sanitaire, la rupture est proche, éteignez les tévés-les portables-les ordinateurs.
Peu à peu c’est devenu,
logique… trop
Confinement de classe
Les livres pour les uns > laissez les lire, le livre sauve, mais aux
Trois Ponts à Roubaix, tu lis quoi ? Les panneaux routiers à travers la vitre de ta chambre dans l’HLM déglinguée ? Les notices des médocs de ta mère malade ?
La notice de la console partagée à 5 frères et sœurs ?
C’est pas atelier lecture, cuisine végétos et applaudir comme un con-con-finé le soir à 20h après avoir voté pour le même déconfit qui nous a mis dans la déconfiture jusqu’au cou.
Et donc, on y est
aujourd’hui
masqués contre démasqués
soutiers du monde social et sanitaire au fond du trou
un masque jaune comme prochain symbole de la révolte
masque à rats d’en haut contre masque en rade d’en bas
sans-dents, sans-gants, même lutte démunie des prol’s
Et pendant
ce temps-là
la Corée (du Nord) comme modèle
on jacte du pays uni, de la guerre au virus, de la nation et des vacances apprenantes
on prépare la fin des libertés qui approche, qui approche, qui approche, RGPD dans ton cul > température, géolocalisation, t’es malade, t’es où, bouge pas, t’es cerné, bientôt bavures flicardes, achtung, milices municipales > la force de l’ordre renforcé(e)
En attendant
Produisons, consommons, n’importe quoi, faut relancer la machine, ça flippe dans tous les sens, le corps avachi et l’esprit assoupi ayant oublié le numéro de sa carte bleue.