En route vers un automne que l’on veut résolument créatif : agenda Prigent, agenda Moussempès, RV à la Librairie Texture…
► Agenda de Christian Prigent : Avant que de rendre compte des deux derniers livres de l’écrivain désormais reconnu (sa correspondance avec Ponge et ses écrits sur l’art), ces deux RV à ne pas manquer…
« Les hommes s’approprient le monde par quelques tracés articulés qui l’organisent en langage. Mais, du même coup, ils s’en séparent et le disposent dans la distance du symbolique. L’œuvre peinte traduit cette distance dans l’écart optique que jauge le regard. Alors la sensation d’une coupure et d’une perte envahit cette distance.
Mais une peinture est aussi un objet ouvré dont la matérialité suggère la réduction de la distance » (La Peinture me regarde, L’Atelier contemporain, août 2020, p. 26).
Christian Prigent à Saran (Orléans), Théâtre de la Tête Noire.
► Vendredi 25 septembre à 19H30, Texture Librairie (94, avenue Jean-Jaurès 75019 Paris), rencontre avec Laure Gauthier et Pedro Garcia-Velasquez.
► Agenda de Sandra Moussempès :
–
Lecture au Centre Pompidou dans le cadre du festival Extra !, de sa « lettre à une jeune poétesse » (en compagnie de
Liliane Giraudon, Nathalie Quintane, Chloé Delaume, Ryoko Sekiguchi etc..) le 26 septembre à 18 heures forum -1
Infos ICI
– Workshops à l’ESAM de Caen Cinéma/Poésie/Son (écriture et travail en studio autour de la performance) sessions 2020/2021
– Lecture au Centre Pompidou, de Cinéma de l’affect et d’extraits de son prochain livre (à paraître chez Poésie/Flammarion en janvier 2021), le 3 décembre dans le cadre des Enjeux contemporains de la littérature, petite salle, suivie d’une conférence de Jean-Luc Nancy.
En lisant, en zigzaguant dans trois livres à paraître…
► Tristan Felix, Tangor, PhB éditions, seconde quinzaine de septembre 2020 :
« La veuve Tango danse avec Chevreuille Ecarlate, cette autre échappée de l’espace du leurre, fiancée sur la scène au conte de la lune qui n’avait qu’un œil pour briller.
Qui l’embrasse soudain se noie dans la houle au miroir où chaque bouche de poisson accroche un tesson de verre impénétrable » (p. 32).
► Jean-Michel Espitallier, Centre épique, éditions de l’Attente, à paraître le 9 octobre 2020 :
« … Mai 68, nouvel épisode de la tradition française de l’émeute, éternel geste romantique de la barricade, envol de pavés, assauts de la troupe. Feux de camp dans la rue. La France de 68 ne peut se résumer aux émeutes du Quartier latin, même si c’est là que s’est forgée la mythologie soixante-huitarde construite sur l’invention de la jeunesse, centrifugeuse pour tous les désirs d’émancipations à venir, carnaval pop où tout sembla soudain possible parce qu’on mit ses désirs dans la réalité » (p. 72).
► Véronique Bergen, Belgiques, Ker éditions, à paraître le 21 octobre :
« Dans mon Monopoly mental, une case sur deux est une maison abandonnée, les autres des terrains vagues. Lolita, tu ne vas pas gauchir le parcours gnostique par tes prurits œdipiens, vomir sur le XVIIIe siècle des glaviota punkoïdes, revival post-hippie ? Décode les signaux éparpillés sur cette place, arrête de rémusromuluser auprès de ta Louve. Lève la tête, Lol. Les quatre cavaliers de l’Apocalypse déposeront leurs derniers messages lors de l’Ommegang et du Tapis de fleurs » (p. 60).