Depuis la publication du premier volet de ce Cahier-lier introuvable sur le marché du livre, l’auteur a reçu un nombre inattendu de commandes (c’est en effet un cahier fabriqué artisanalement). En voici la deuxième partie.
Peut-être juste le temps qui passe pas et que j’essaie de faire passer en écrire le temps. d’ailleurs il y a aussi un texte sur le temps que je vais appeler OMEGA comme ça tout le monde saitr qu’il est là et qu’on peut le lire à la suite pour comprendre… pour comprendre qu’en fait tout est déjà écrit mais qu’il faut quand même se reporter à l’écriture de surface, on va dire que’ c’est ça l’écriture de surface comme les autres vieux qui font des descriptions interminables pour en fait dire une phrase opu deux mais qu’il faut passer par là pour avoir la phrase, comme une pochette surprise et accéder à l’état général de celui, donc moi que j’ai cris. bon alors, par ce que depuis le temps en fait c’est toujours les mêmes thèmes, en fait je crois qu’on a toujours le deux trois mêmes thèmes qui courent ou marchent toute la vie devant soi et qu’on croit dépassé et qu’en fait ils sont devant, et qu’on ne fait que toute la vie à essayer de les rattraper en croyant les avoir laisser loin derrière, mais on est né touours rattrapé, on né avec des numéros, des noms, des vaccins, puis des sexes puis des noms et de multiples machin qu’y font que croit finalement ne pas être que UN seul mais beaucoup plusieurs à être soi, quand on voit les monticules de papiers à faire ou à fournir pour le logement, le boulot, les stages, les lunettes, les assurances, les notes, les radios, les te lé pho nes on ne croit pas si bien dire en disant qu’on estdesnumérosdepartout, enfin donc, là j’ai commencé à écrire mais je ne sais pas encore comment j’écris, le style à priori on s’en fout on s’en gicle on s’en branle la palme on s’en chatouille le citron, du style à part d’être un avec soir, déjà trouver le soi du soir après on verra, bon, je suis moi un garçon de la vie pas une fille de la vieil lette un garçon tout simplement, pas que j’aurais voulu être une fille, mais que par moment oui j’aurais voulu, mais maintenant non, je veux plus, c’est déjà assez dur comme ça alors q’il fallait aussi changer ça, je ne sais qui je serai où je serai si je le faisais, tiens je vais noeter ausii les heures de quand j’écris ilest 17 : 27 voilà 3 lignes pour une minute, c’est peu j’suis pas dactylo, ça non je suis pas, déjà du mal à être moi ce que je peux être ou crois être alors c’est dur d’être chômeurt tout le temps il faudrait des vacances au chômage du style, j’arrête de ‘être chômeur, mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire ? écrire ? oui paourquoi pas je crois que je me mettrais bien ça écrire sans être chômeur, me rappelle que j’e trouvais des boulots, avant d’être chômeur des boulots pas fatiguant pour écrire, avec une table devant moi, par exemple j’étais pompiste caissier, et là la nuit entre le tarot des copains et autres beuveries, j’écrivais, pare-ceux-queux j’étais le point de rassemembrement des copains du coin qu’y savait pas quoi faire de la nuit, et il y en avait, alors c’était bien que je sois pompiste caissier de nuit parceque de jour, il y a trop de monde et le garage au garage ils travaillent toute la journée mais la nuit pas. Point. Là point. Je vais dire aussi point mais pas virgule j’aime pas la virgule en forme de zizi qui coupe et tranche net la phrase sans s’en apercevoir pour bailler soi-disant de respirer mais ça bon dc’est de l’hortographication c’est pas pour le texte mais quand on crie rien on né ?