[News] Collectif Général Instin, La Prise de la Belleville [Libr-@ction - 3]

[News] Collectif Général Instin, La Prise de la Belleville [Libr-@ction – 3]

juillet 13, 2013
in Category: News, UNE
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Nous tenons à remercier chaleureusement Patrick Chatelier d’avoir associé à Libr-@action la manifestation organisée par le collectif Général Instin – cette "fabrique multidimensionnelle de déplacements" -, qui aura lieu du mardi 16 au dimanche 21 juillet rue Dénoyez (Paris 20e) : Libr-lecteurs et Libr-@ctionnaires, vous êtes invités à cette folle semaine de performances et d’affichages !

Général Instin présente : la Prise de la Belleville

 

rue Dénoyez, Paris XX

du mardi 16 au dimanche 21 juillet 2013

performances chaque soir à 20 heures (sauf dimanche)

« vernissage » du mur vendredi 19 juillet à 19 heures 30

 

Général Instin ou GI, projet artistique collectif et interdisciplinaire, fantôme de soldat qui s’est mis en tête de conquérir le monde, investit la rue Dénoyez à Paris Belleville et son mur dévolu au street-art avec un affichage monumental et des performances chaque soir.

 

Avec (entre autres) les écrivains, plasticiens, street-artistes, comédiens, musiciens, vidéastes… Séverine Batier, Estelle Beauvais, Sereine Berlottier, Mathieu Brosseau, Christophe Caillé, Éric Caligaris, Nicole Caligaris, Patrick Chatelier, Eli Commins, Anaïs Nina Debaisieux, Dominique Dussidour, Gilles Duval, Alexis Forestier, Sylvain Granon, Fred Griot, Maja Jantar, Anne Kawala, Marielle Lemarchand, Alice Letumier, Pedrô, Marc Perrin, William Radet, Philippe Rahmy, Philippe Régnier, Tamara Schmidt, Joachim Séné, SP 38, Sunny Jim, Lucie Taïeb, Vincent Tholomé, Pierre-Antoine Villemaine, Benoît Vincent, Guillaume Vissac, Laurence Werner David …

 

Une part importante de l’affichage présentera une transposition du Textopoly, site Internet créé par La Panacée (nouveau centre de culture contemporaine de la Ville de Montpellier) et dédié aux nouvelles écritures.

 

En collaboration avec l’association Frichez-nous la Paix, 22 bis rue Dénoyez 75020 Paris.

 

 

 

vitrail du tombeau du général Hinstin, cimetière Montparnasse, Paris

 

 

Présentation du Général Instin (GI)     

 

Général Instin est un projet transdisciplinaire et collectif in progress, initié à partir d’un vitrail tombal du cimetière Montparnasse représentant le général Hinstin (1831-1905), émouvant portrait photographique effacé par le temps sous des taches dessinant d’autres silhouettes et paysages. Cette figure rebaptisée Instin (on pourrait dire : le H d’historique gommé au profit du I d’imaginaire) devient une entité fantomatique protéiforme dont les éléments se déplacent et s’interpénètrent. Toutes les manifestations particulières du Général (personnage fantomatique de soldat, fractales et avatars, gestes artistiques, éléments de l’histoire du projet…) le modifient pour dessiner une œuvre en train de se faire mais qui n’aboutit pas : la matérialité échappe toujours au fantôme.

Dans la nébuleuse générale, on n’a jamais le dernier mot : le premier mot comme le dernier lui appartiennent, et aucun des participants ne peut se targuer d’être le général. C’est un projet dénué de centre, acéphale, proliférant, en simultanée, qui grandit de tous ses dépôts successifs comme un paysage géologique (même s’il tiendrait plutôt de l’élément gazeux). Il est donc impossible de vraiment répondre à la question : Qui – ou plutôt Qu’est-ce que le Général Instin ?

 

 

Petit historique

 

GI est né en 1997 lors d’une soirée de performances au squat artistique de la Grange-aux-Belles, Paris, puis a été repris en 2005 d’abord dans la revue papier d’art et littérature Éponyme (éd. Joca Seria ; 2005-2007) et sur le site littéraire remue.net (depuis 2007) sous forme d’un « feuilleton ».

Depuis, il est l’objet d’autres publications Web et papier (revues Hors-Sol, Les écrits, Geste, Espace(s)…), sur Twitter ou Facebook, mais aussi de performances et films, théâtre, sculptures, installations, et d’ateliers d’écriture… Des projets de livres, papier et numérique, sont en cours. Un dossier pédagogique lui a été consacré dans la NRP Lycée revue des professeurs de lettres (éd. Nathan, mai-juin 2013).

En 2008, un festival instin a accueilli sur un week-end à Anis Gras, Arcueil, une trentaine d’artistes de toutes disciplines. C’est là qu’a débuté la campagne instin d’affichage mondiale du street-artiste SP38, qui depuis est passée par une quinzaine de villes (Montréal, Berlin, Bristol, Séoul, Yaoundé, Rangoon, New York, Manille…).

Au total, le projet compte à ce jour près de 120 participants.

Et la famille Hinstin s’y trouve elle-même englobée.

En 2013, il est en résidence au centre de culture contemporaine La Panacée de la ville de Montpellier, résidence liée à un site Web Textopoly dédié aux écritures nouvelles.

 

Quelques lignes de fuite (et de combat)

 

Figure de l’ancêtre, de la mémoire, de la disparition. Le visage effacé du général Hinstin sur son vitrail parle de toutes les disparitions. Méconnaissable, il agit sur celui qui le regarde comme un objet poétique transitionnel offert à chacun.

 

Errance, dérive et hasard, qui font écho à la découverte par hasard de la tombe Hinstin lors d’une promenade, comme à l’errance du général fantôme dans l’Au-delà.

 

Processus de création. On peut voir le GI comme la restitution d’une création en train de se faire, avec toutes ses incertitudes, ses tâtonnements et ses impasses.

 

Naissance d’un collectif. Le GI interroge les conditions de la création d’un collectif, artistique ou autre, ses artifices et son éthique, comme il interroge les notions d’auteur et d’autorité.

 

Transversalités : entre morts et vivants, réel et fiction, mémoire et imaginaire, farce et sérieux, entre artistes et non-artistes… Le GI est une fabrique multidimensionnelle de déplacements.



La Prise de la Belleville

 

Paris XX, rue Dénoyez,

du mardi 16 au dimanche 21 juillet 2013

performances chaque soir à 20 heures

« vernissage » du mur le vendredi 19 juillet à 19 heures 30

 

événement proposé par SP 38, street-artiste, et Patrick Chatelier, écrivain

 

avec Frichez-nous la Paix, association, Paris rue Dénoyez,

et La Panacée, centre de culture contemporaine, Montpellier

 

 

Des mots sur le mur

 

Investir un mur dans la rue, avec un affichage composé principalement de mots, est une façon de désenclaver la littérature, de la remettre au cœur de la ville et des enjeux contemporains.

 

Démarche cohérente puisque nous sommes accueillis par l’association Frichez-nous la Paix créée par d’anciens squatteurs artistiques de la Grange-aux-Belles et de la rue Blanche, le projet GI ayant été initié précisément au squat artistique de la Grange-aux-Belles en 1997.

 

 

L’affichage du Textopoly

 

 

 

Transposition du monument GI « les Transmissions » du Textopoly,

centre de ressources de La Panacée, Montpellier, juin 2013

 

 

La Panacée est un centre de culture contemporaine de la Ville de Montpellier inauguré le 22 juin 2013. Général Instin y était en résidence de décembre 2012 à juin 2013 avec quatre artistes : Eric Caligaris (plasticien et musicien), Patrick Chatelier (écrivain), SP 38 (street-artiste), Benoît Vincent (écrivain et botaniste), qui ont particulièrement travaillé sur le Textopoly, site cartographique créé par La Panacée et dédié aux nouvelles écritures, composé aussi d’images et de sons.

Pour sa première exposition intitulée “Conversations électriques”, La Panacée a transposé sur le mur de son centre de ressources l’un des “monuments” GI du Textopoly, appelé les Transmissions.

C’est cet affichage que nous reproduirons sur le mur de la rue Dénoyez à Paris, Belleville.

 

Le reste de l’affichage sera composé de créations originales d’écrivains et plasticiens.

 

Créations d’affiches : Estelle Beauvais, Sereine Berlottier, Mathieu Brosseau, Éric Caligaris, Nicole Caligaris, Eli Commins, Fred Griot, Maja Jantar, Pedrô, William Radet, Joachim Séné, SP 38, Sunny Jim, Lucie Taïeb, Vincent Tholomé, Pierre-Antoine Villemaine, Benoît Vincent, Guillaume Vissac, Laurence Werner David…

 

 

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rédaction

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