Philippe Beck, Chants populaires, Flammarion, 2007, 230 pages, 18 € ISBN : 978-2-0812-0086-9
La quatrième de couverture est constituée d’un extrait capital de l' »Avertissement » :
Les Chants populaires dessèchent des contes, relativement. Ou les humidifient à nouveau. Par un chant objectif. Un conte est de la matière chantée ancienne, intempestive et marquante, à cause d’une généralité. (…) Jacob Grimm disait d’ailleurs à Arnim : « Nous n’avons qu’un souhait : c’est d’encourager des recueils du même genre ». Les ailes du conte brut sont gardées ici, comme des fleurs d’anonymat qui durent. Sur elles « une goutte de rosée retenue au creux d’une feuille étincelle des feux de la première aurore ». En principe. Les morceaux précieux de la poésie d’art ancienne colorent la rosée moderne. Les Chants populaires ou contes lyriques sont des chants impersonnels, non pas des chansons, fondés sur la légende de comportements anciens, dont chacun peut s’inspirer.