2013 part sur le bon pied… Au programme, deux Libr-événements supplémentaires : ce jeudi 17 janvier, rencontre au Bateau Livre de Lille avec Yves di Manno et Ivar Ch’vavar ; du 18 janvier au 11 avril 2013, rendez-vous avec "Saoul silence" par la compagnie Le Chant du silence, d’après Une erreur de la nature de Christian Prigent. Par ailleurs, vient de paraître : Trafic de Yoann Thommerel.
Libr-événements
► « Saoul Silence », par Le Chant de la Carpe – Compagnie de Théâtre, NIORT
Solo bicéphale pour larynx et saxophone
d’après Une erreur de la nature de Christian Prigent (1996), aux Editions P.O.L.
Conception et adaptation : Stéphane Keruel
Avec Edwige Fouquet (saxophone), Stéphane Keruel (voix)
Avec le regard de : Lionel François
Pourquoi les auteurs illisibles ?
Pourquoi donc la poésie ?
Pourquoi ces usages rageusement irrationnels du langage ?
« Saoul Silence » est un embarquement, destination le grand large, un appel à un élargissement respiratoire….
Saxophone et voix s’y entremêlent de façon organique, pour tenter un renversement hardi : faire parler la musique et musiquer la parole…
— Le 18 janvier 2013, 20 h 30, à NIORT, librairie des Halles, 1bis rue Thiers
— Le 12 février 2013, 20h, à l’ABC Centre de Culture, Rue du Coq, 11, case postale 2355, 2300 LA CHAUX DE FONDS – CH,
— Le 11 Avril 2013, 20 h 30 , à Niort, librairie des Halles
Informations et réservations : 06 88 68 03 14
► Jeudi 17 janvier à 19h au Bateau Livre : rencontre avec Yves Di Manno et Ivar Ch’Vavar.
Poète, écrivain, traducteur, Yves Di Manno dirige depuis 1993 la collection Poésie chez Flammarion. Avec Ivar Ch’V…avar il a édité une anthologie des Jardins ouvriers, mythique revue dans laquelle s’épanouissaient Lucien Suel, Christophe Tarkos ou encore Charles Pennequin, et plus récemment Le Marasme chaussé, riche recueil de textes composés par l’illustre Picard sur une trentaine d’années.
Vient de paraître…
Yoann Thommerel, Trafic, éditions Les Petits Matins, janvier 2013, 144 pages, 12 €, ISBN : 978-2-36383-077-7.
Présentation éditoriale. Midch et Fanch ont la trentaine et sont amis de longue date. Ils passent leur temps à l’arrière du camion de Fanch qui, un jour, sera aménagé en mobile-home, and will hit the road.
Outre les dialogues et didascalies qui sont la matière même du texte, s’invite dans Trafic une voix proprement narrative et sortie de nulle part. Une langue drôle et poétique, lucide et empathique, qui interfère sans cesse dans les échanges entre les deux personnages et perturbe le récit comme autant de dérapages, plus ou moins contrôlés.
Les personnages de ce road trip immobile se confrontent aux maux de notre époque. Rêveurs acharnés, il leur faut néanmoins faire face à leurs responsabilités. Composant tant bien que mal avec leur libre arbitre et leurs contradictions, ils mènent une vie aux relents post-punks et à la sexualité désinhibée, sans parvenir pour autant à se dédouaner complètement de leurs obligations sociales.
Présenté sous la forme d’une pièce de théâtre, Trafic se lit aussi bien comme un roman à l’humour réjouissant et roboratif.