Voici quelques rendez-vous à ne pas manquer en cette première quinzaine de décembre : Lectures de Julien Blaine à Marseille, de Laurent Grisel et L.L. de Mars à Suresnes ; rendez-vous avec Fluxus à Paris ; rencontres sur John Cage à Marseille (Alphabetville), autour de "Ce que la littérature sait de l’autre" à la Sorbonne et de la revue Action poétique à Databaz (Angoulême).

► VENDREDI 7 DÉCEMBRE AUX GRANDS TERRAINS, RENDEZ-VOUS à 19H AVEC JULiEN BLAiNE QUI LIRA L’INTÉGRALITÉ DE SES CARNETS DE VOYAGES.
LES GRANDS TERRAINS – 8, RUE VIAN, 13006 MARSEILLE – Tél > 09 54 20 15 85.

► Lectures en scène #1 | Les Misères et les malheurs de la guerre, lecture et concert de Laurent Grisel et L.L. de Mars
  | 7 déc., 19h à la médiathèque de Suresnes (5, rue Ledru-Rollin) | entrée libre, réservation recommandée :
julien.pauthe@mac.com / 01.41.18.16.69.

► Le mardi 11 décembre 2012 à 19h à la Fondation Ricard / Art contemporain (12, rue Boissy d’Anglas 75008 Paris) – Entrée libre Charles Dreyfus Pechkoff / FLUXUS – L’avant-garde en mouvement…
Avec Patrick Javault, Charles Dreyfus Pechkoff, artiste perfomer et la participation exceptionnelle de Vincent Bouchot, ténor-baryton

Fluxus est un réseau international, pas un mouvement, ni un groupe, et lorsque les artistes, poètes, musiciens de ce réseau se rassemblent, c’est le plus souvent lors d’un anniversaire rond de l’acte de naissance que fut le Festival de la Musique Nouvelle de Wiesbaden en 1962. Charles Dreyfus, artiste et performer, s’est frayé un chemin dans Fluxus au début des années 1970, et s’en est fait également l’historien et l’analyste. Il a mis 35 ans à écrire une thèse qui a conduit à un livre que publient aujourd’hui les Presses du Réel, livre qui sort fort opportunément au moment de célébrer le cinquantenaire. Le temps, de toute façon, se compte différemment pour Fluxus puisque les évents, ces contre-performances, ne durent parfois qu’une poignée de secondes. On y trouve réunis de précieux témoignages de quelques-uns des principaux acteurs (avec une interview inédite de George Maciunas, l’une des trois jamais accordées par lui), mais aussi un travail d’analyse et de mise en perspective qui se refuse à prendre un ton d’autorité. Outre le fait que Fluxus est parvenu à ne pas devenir de l’art (même si l’art contemporain ne peut se passer de Fluxus), ses acteurs, y compris George Maciunas, ont toujours su éviter la codification et les définitions trop précises. Parce qu’il faut "considérer avec le plus grand des respects cette tribu de primitifs qui disait d’elle-même: "Oh non, il n’y a pas d’artistes parmi nous. Chacun fait tout du mieux qu’il peut"…

► Du 12 au 14 décembre 2012 à la Friche Belle de Mai, Marseille. Après "An open cage" en 2008, Alphabetville propose un nouveau programme en hommage au compositeur et artiste en l’année où l’on célèbre son centenaire et le vingtième anniversaire de sa disparition.
Concerts, performances, vidéos, films, conférences, livres, lectures…

► Paris 1 Sorbonne, 17, rue de la Sorbonne, salle Lalande (escalier C, 1er étage, droite) A l’occasion de la sortie en kiosque du numéro "Ce que la littérature sait de l’autre" du Magazine littéraire, le projet "Pouvoir des Arts" organise une rencontre avec les contributeurs du dossier samedi 15 décembre à 16h30 à Université Paris 1 Sorbonne.

► Centre d’art expérimental DATABAZ (100, rue de Gond à Angoulême) : lectures de Henry Deluy, Liliane Giraudon et Jean-Jacques Viton

La revue Action poétique est une des revues française de poésie les plus anciennes et les plus importantes. Elle a débuté en 1950, et été dirigée par Henri Deluy. Elle a publié de nombreux auteurs de cultures et de pays différents, exploré des territoires variés, de la poésie objectiviste, au lyrisme épuré, en passant par la poésie multimédia, constituant ainsi peu à peu une véritable encyclopédie de la poésie mondiale.
Elle a décidé d’achever son aventure cette année en 2012 et ses principaux acteurs, Liliane Giraudon, Jean-Jacques Viton, et Henry Deluy viendront lire à DATABAZ des extraits de leur derniers livres, et parler de l’histoire de cette revue.

On trouvera sur Internet la totalité des numéros de la revue.