En ce début d’année dense, la mauvaise nouvelle est l’arrêt définitif des éditions Al dante… Des RV à ne pas manquer : à la Friche de Mai sur le travail ; à Calais avec Thierry Rat ; à Toulouse autour de la revue Babel heureuse ; à Nantes avec les éditions Publie.net…
Édition : fin d’Al dante
Nous avons le regret de vous annoncer que les éditions Al Dante ont stoppé leurs activités au 1er janvier 2018. [Entretien avec Laurent Cauwet]
Dorénavant, la totalité du catalogue Aldantien – probablement le plus riche en matière d’écritures expérimentales ! – sera disponible aux Presses du réel (intégration en cours).
Vous pouvez continuer à vous procurer les livres sur le site des
éditions Al Dante jusqu’au 15 février 2018 (c’est même conseillé et désiré). –> http://al-dante.org/
Ensuite, le site sera fermé, et les Presses du réel prendront le relais. –> http://www.lespressesdureel.com/
Une collection Al Dante est créée au sein des Presses du réel, qui sera composée de trois sections :
– La section «Pli» (sous la responsabilité de Justin Delareux et de Jean-Marie Gleize) qui, plus que jamais, restera vigilante à la création poétique actuelle dans ce qu’elle a de plus pertinente en terme d’inventivité et de volonté critique.
[contact : ad.sectionpli@gmail.com]
– La section «Anthologie» (sous la responsabilité de Laurent Cauwet et de Julien Blaine) qui, de publication en publication, constituera une anthologie internationale de poésie contemporaine (les premiers volumes seront dédiés à la Palestine, au Maroc, à la communauté Mapuche et à la France).
– La section «Les Irréconciliables» où seront publiées des œuvres singulières oubliées, peu connues, inclassables ou considérées comme impubliables (parmi les premiers projets : Kurt Schwitters, Jacques Sivan, Sylvain Courtoux, Michel Crozatier).
Dans cette configuration, cette collection commencera son cycle éditorial en octobre 2018.
Mais d’ores et déjà, en préfiguration de cette collection Al Dante en construction, et parce que rien ne saurait s’arrêter jamais, trois ouvrages paraissent au mois de mars :
– "Terreur, saison 1" d’Éric Arlix (récit)
– "Ce que je n’ai pas dit à Bob Dylan" de Jalal El Hakmaoui (poésie traduit de l’arabe – Maroc – par l’auteur)
– "2017" de Julien Blaine (chronique poétique)
Libr-événements
► TRAVAILLER / OEUVRER
avec Harun Farocki
Un programme conférences et tables rondes conçu et proposé par Alphabetville
En lien avec l’exposition Harun Farocki : « Empathie »
Sur une proposition de Alain Arnaudet. Commissariat : Antje Eihmann
Coproduction Friche Belle de Mai et Goethe Institut
Du 25 novembre 2017 au 18 mars 2018, à la Friche Belle de Mai à Marseille
Ce qui travaille, conférence de Bernard Stiegler, philosophe
Jeudi 1er février 2018 à 18h30, le Grand Plateau
Il y a quatre ans le MIT publiait une étude soutenant que 47% des emplois aux Etats-Unis pourraient être intégralement automatisés au cours des vingt prochaines années. Ces emplois ne sont automatisables que parce qu’ils sont dénués de tout travail – si l’on considère que travailler consiste à inscrire dans le monde une réalité nouvelle, fruit du génie humain. L’Anthropocène est une impasse qui a été provoquée par une prolétarisation généralisée détruisant le travail. L’avenir est le Néguanthropocène, qui reposera sur une économie mettant les automatismes au service de la désautomatisation, c’est-à-dire du génie humain – ceci sur la base d’une extension progressive de ce qu’Ars Indutrialis appelle le revenu contributif. Celui-ci s’inspire à la fois de l’organisation contributive du travail inventée par les producteurs de logiciel libre et du régime des intermittents du spectacle – qui sont des producteurs d’anti-entropie (ce que l’on appelle aussi la "culture).
Philosophe, auteur d’une trentaine d’ouvrages, Bernard Stiegler est président de l’association Ars Industrialis, directeur de l’Institut de Recherche et d’Innovation du Centre Georges Pompidou, professeur associé à l’Université de Technologie de Compiègne. Son travail analyse les systèmes techniques dans leur relation aux systèmes sociaux, économiques, politiques, culturels, dans la perspective d’un monde « non-inhumain ». Dernières publications : La société automatique I, L’avenir du travail (Fayard, 2015) ; L’emploi est mort, vive le travail, entretiens avec Ariel Kyrou (Les mille et une nuits, 2015) ; Dans la disruption, comment ne pas devenir fou ? (Les liens qui libèrent, 2016). A paraître : La société automatique II, L’avenir du savoir.
A venir
Table ronde Une économie des gestes
Jeudi 8 février à 18h30, le Petit Plateau
Avec Sylvie Boulanger, eRikm, plasticien et musicien, Pierre Parlant, écrivain et philosophe, Olivier Quintyn, philosophe et éditeur…
Plus d’informations : http://www.alphabetville.org/rubrique.php3?id_rubrique=65
Entrée libre sur réservation au 0495049595
Lieu :
Friche Belle de Mai
41, rue Jobin
13003 Marseille
www.lafriche.org
► Figures fragiles
Thierry Rat, février 2018 au Bar la BETTERAVE (17, Rue Félix Cadras – Calais)
Vernissage vendredi 2 février 2018 à partir de 20h00
20h lecture de Thierry Rat sur une proposition sonore de Greg Bruchet & Frédéric Gregson. A l’occasion de l’exposition / lecture un livret est édité à 20 exemplaires contenant chacun un dessin original numéroté, daté et signé par l’artiste. Il est accompagné d’un DVD vidéo-poème intitulé "résurgence".
► Samedi 3 février à 18H30 : Rencontre autour du numéro 2 de la revue Babel heureuse à la Librairie Ombres Blanches de Toulouse.
► Mercredi 7 février à 19H30 : Rencontre sur les éditions Publie.net au Lieu unique de Nantes (Quai Ferdinand Favre).