Cette semaine, nous mettrons l’accent, non seulement sur les livres reçus, mais encore sur la Soirée poésie vidéo et poésie électronique organisée par la Société des Gens De Lettres ainsi que sur notre Quinzaine des revues.

À VOIR : ce vendredi 10 octobre, la Soirée poésie vidéo et poésie électronique organisée par la Société Des Gens de Lettres [ici].

PLEINS FEUX SUR L’UNIVERS DES REVUES

À l’occasion du Salon de la revue [ici], depuis fin septembre, Libr-critique a décidé de consacrer une Quinzaine spéciale à cette activité revuiste toujours aussi créatrice, avec cette semaine : la suite de mon travail de recherche [ici] intitulé "À quoi bon encore des revues de poésie ?" (2) et le recensement des deux volumes reçus ces derniers jours, présentés ci-dessous.

* Fusées, n° 14, septembre 2008, 144 pages, 15 € : Cette dernière livraison est beaucoup plus dense que les deux précédentes, avec notamment deux excellents dossiers (sur l’"antéfigureur" Pierre Lucerné, puis la revue Lignes), et une rubrique "Partis pris" qui propose d’intéressantes réflexions sur "la condition postmoderne" (Raymond Federman), "la soupe prébiotique du Net" (Onuma Nemon), sans oublier notre "rêveuse bourgeoisie" (Hubert Lucot).

* Évanghélia Stead et Hélène Védrine (dir.), L’Europe des revues (1880-1920). Estampes, photographies, illustrations. Presses de l’Université Paris-Sorbonne, 2008, 608 pages, 32 €.

Voici LA somme qu’il faudrait mettre dans les mains aussi bien des spécialistes que de tous les acteurs du champ actuel des revues : une approche pluridimensionnelle de la Belle Époque des revues en Europe, dans toute son ampleur spectaculaire (interactions entre texte, image et arts de la scène) et dans toutes ses facettes, le parti pris consistant à ne pas établir de distinction axiologique entre presse et revues d’avant-garde.

► Sont bien venues vos contributions sur les revues de votre choix comme vos suggestions, dans les rubriques "Commentaires" ou "Forum".

LIVRES REÇUS

* Viennent de paraître lors des tout derniers jours de septembre 2008, aux éditions Inventaire/Invention, Suzanne DOPPELT, Le Monde est beau, il est rond, 60 pages, 12 € ; un ouvrage collectif réalisé par Suzanne DOPPELT, Peint en rouge.Textes et images, 92 pages, 10 €, ISBN : 978-2-914412-69-8 [contributions de Georges Aperghis, Jean-Christophe Bailly, Frédéric Boyer, Emmanuelle Bayamack-Tam, Aïcha Liviana Messina, François Matton, Avital Ronell et Cole Swensen].

Ces deux ouvrages, issus de la résidence de Suzanne Doppelt sur le site d’inventaire-invention, ont pour point commun une réflexion sur/entre visible (image), scriptible/lisible, voire audible (cf. Aperghis, "territoires"). Si le fil rouge d’un livre à l’autre est l’analogie ritournellisée, il est deux textes qui se font particulièrement écho : ceux de Suzanne Doppelt (Le Monde est beau, il est rond) et de Cole Swensen ["L’Âge du verre – La Fenêtre ouverte (extrait)"], qui développent/interrogent une vision prismatique du monde. [Lire mes premières chroniques sur ces textes : Doppelt (ici) ; Swensen (ici)]

RAPPEL : Les SP peuvent être envoyés aux deux responsables de la rédaction, Philippe BOISNARD (100, rue de Gond 16000 Angoulême) et Fabrice THUMEREL (40, rue du 1er Mai 59113 Seclin).