[News] Novarina dans tous ses éclats à la Maison de la Poésie

[News] Novarina dans tous ses éclats à la Maison de la Poésie

novembre 18, 2008
in Category: News, UNE
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   Après le succès de sa dernière création, L’Acte inconnu (2007-2008), voici de nouveau à l’honneur le peintre et dramaturge Valère NOVARINA : du 19 novembre au 21 décembre 2008, la Maison de la poésie accueille à Paris une exposition et deux spectacles – dont la reprise de Devant la parole (P.O.L, 1999), créé au Festival d’Avignon en 2002 par Louis Castel.

LE REPAS de Valère Novarina mise en scène Thomas Quillardet du 19 novembre au 21 décembre 08 grande salle du mercredi au samedi 21 h – dimanche 17 h

Après avoir fait l’affiche, l’été dernier, du Stage National Réalisation Théâtre en centre Finistère – et, bien évidemment, après la mémorable création de Claude Buchvald le 18 novembre 1996 au Centre Pompidou -, Le Repas (P.O.L, 1996) fait l’objet d’une nouvelle mise en scène depuis avril 2008 à Limoges.

"Le Repas est une orgie théâtrale. Rage des mots, folie de l’espace, consécration du désir. C’est un paysage immense qui s’ouvre pour l’acteur et le metteur en scène. Un espace de liberté et de délivrance. La langue de Valère Novarina est poétique bien sûr, mais c’est une poésie concrète, corporelle et buccale. Infiniment joyeuse. Cette pièce est une provocation arrogante lancée à l’esprit de sérieux et à l’ennui. C’est un cri contre l’incarnation réaliste et naturaliste. Nous vous invitons à venir partager ce repas avec nous. Nous écouter dire et chanter. Nous voir délirer. Nous tenterons d’aller au bout de cette écriture fleuve, de nous l’approprier, d’en faire ressortir toute sa générosité. La pièce oblige le comédien à aborder différents registres de jeu, à emmener le spectateur dans différents univers scéniques et différentes micro-narrations qui charpentent Le Repas par tableaux successifs. À l’heure du repli sur soi et de la peur de l’autre, vous faire entendre Le Repas s’impose à nous. C’est une célébration du collectif, un appel à la désobéissance, la possibilité d’un chemin commun".
Thomas Quillardet

DEVANT LA PAROLE Un précipité théâtral de Valère Novarina mise en scène Louis Castel du 21 novembre au 21 décembre 08 grande salle du mercredi au samedi 19 h – dimanche 15 h

"Périodiquement, le besoin me prend d’aller mettre mes pas dans les mots des poètes qui savent subvertir la langue et le monde ou plutôt leur rendre leur couleur d’origine. Valère Novarina est un de ceux-là, et des plus éminents. Dans son ouvrage Devant la parole, il est aussi prophète, métaphysicien et burlesque. Il fustige « ce temps où le matérialisme dialectique, effondré, livre passage au matérialisme absolu ». Il interroge nos modes de pensée et de représentation et s’insurge du mauvais usage que notre monde fait des mots. Car, ces derniers ne sont pas « des outils qu’on prend ou qui se jettent », mais de véritables personnes « échangées entre les hommes comme des offrandes et des danses mystérieuses. Ils en savent plus que nous […], ils ont résonné bien avant toi ». Le livre traite aussi de l’espace et du temps croisés dans le corps de l’acteur ; de cette délivrance, de ce suspens du temps que nous offre le théâtre ; de cette tentative déraisonnable de la peinture de vouloir représenter le temps ! Autant de lignes de force, de courants qui parcourent l’œuvre de Novarina, autant de questions qui me taraudent ! Les mots ont donc inventé l’espace et les objets. Un guide est apparu, Louis de Funès, double-acolyte de Valère Novarina ; aux propos totalement vrais parce que imaginaires".
Louis Castel

VALERE NOVARINA, 4 PEINTURES, 111 DESSINS, 1 PIERRE

Côté galerie, 161, rue Saint-Martin Paris 3e

« Un jour j’ai joué de la trompe ainsi tout seul dans un bois splendide et les oiseaux, 1111, vinrent se pacifier à mes pieds quand je les nommai un par un par leurs noms deux à deux : la limnote, la fuge, l’hypille, le ventisque, le lure, le figile, le lépandre, la galoupe, l’ancret, le furiste, le narcile, l’aulique, la gymnestre, la louse, le drangle, le ginel, le sémelique, le lipode, l’hippiandre, le plaisant, la cadmée, […] »
Valère Novarina

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rédaction

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