« ça tourne ça tourne ça tourne »… dans les ritournelles pleines de fantaisie que nous propose Daniel Pozner : c’est que la poésie, comme la révolution, se moque des interruptions…
(…)
La chamade
La révolution
L’écume
Morceaux choisis
L’étagère
La jetée
Camion
Pierres
Ferrailles
Bec humide
Triant de la pointe du pied
Distraitement
Efforts superflus
Regrets inutiles
Voilà
Inattendu
Après la sieste
Près du fleuve
Zone indécise
Sauvage un peu sauvage
Elle filme des flaques
Ombres
Mouettes
Le sable
Nos tonnes
Vois-tu ?
Plongeurs
Semaines paires semaines impaires
Papillon crasseux
Sur-place
Brou des finauds
Fumasse
Des suaves
Léchés
Poisson brillant
Grisou
Grisou
Prolixes tachetés
Je redis parenthèse
Dis n’en dis pas trop
Une troisième fois
Redis retourne rature
Ronces à hauteur du premier étage
Une tuile a glissé
Ça tourne ça tourne ça tourne
L’écume
Des flaques
Des phrases
Pas tant
Peut-être
Levé du
Pied gauche
Œil ouvert
À demi
Le verglas
Laissez-moi rire
Mécanique des foules
Champs de roses
Tourne tourne
La greffe elle
Ailleurs
Lacets défaits
Elle se moque des interruptions
(…)