Voici huit nouvelles cascades poétiques dans la nouvelle série que nous a proposée Mathieu Gosztola – que nous remercions encore. [ Lire "De courant 4"]
du tapage dans le
silence à chaque fois
qu’une pensée me rem
place la mort va très
bien je me montre un peu sau
vage avec les souvenirs m’entre-
tuent au cœur chaque jour
est un jour de colère on
*
discute de la faute dans
nos plus risquées prières
mon visage pourrit dans
mes pensées et j’échoue
à en faire un nouveau en cati
mini on propose
le lit nuptial à ce qui reste
de la mort on n’ose pas
*
suffisamment se cha
mailler avec
la mémoire accomplit
mes souillures
les oublis sont des paroles
trop brèves dans la mémoire
même les oublis se trouvent
marqués je me courbe dans
*
l’attente de mon regard
sur les choses qui ne sont pas
abîmantes je me sens étranger
jusque dans l’oubli aucun sou
venir n’est en mesure de me
perdre je suis travaillé par les
pensées le désespoir à chaque
pas hors des spasmes envelop