[Texte] Olivier Matuszewski, N'importe où toujours au même endroit (1/8)

[Texte] Olivier Matuszewski, N’importe où toujours au même endroit (1/8)

juin 25, 2017
in Category: créations, UNE
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[Texte] Olivier Matuszewski, N’importe où toujours au même endroit (1/8)

Nous remercions Olivier Matuszewski – que l’on retrouvera chez Fissile, Tituli ou Publie.net – de nous avoir donné quelques extraits d’un travail en cours qui se présente comme un objet poétique en français fautif et se distingue par sa fantaisie critique.

Parfois les aniamux me font pelure

– et à chaudes

Surtouc hors de leur habite naturel Oh oui !

Veaux, vaches, cafards, couvées, cavavins, bourrés d’échancrures sur les parois

Parois,

par trois fois

par trois fois j’essaye de me lever sans succès du qu’en-dira-t-on

On / j’essaye de me coucher ni de me lever

Ou de me faire pompier

tiens ! pour apprendre à brûler < et à voler

des pim pam pommes

A brûler hors fréquence narrative

Je penche un peu, beaucoup, pas pas pas passe…

Je penche vodka (enfin, wodka) papa, papa, pas par… tradition ni zéroïsme

Un peu de cul, de cucul, de culture, ne jour et nuit à personne

Ainsi Woda = eau / et ka (suffixe, couché le chien ! d’où qu’y sort)

et ka donc = petit (en gros)

D’où Wodka : « petite eau » / Enfin merde ! quelque chose comme

 

Je suis diverge comme on peut l’être

Comme on peut-être divergent

Ceci ne doit en aucun cas résister entre nous

Never ! Nevermore ! Bandes d’asperges !

J’aime mon prochain moins que ma prochaine

Les maillons, c’est fait pour se sauter entre nous, d’accord !

Comme les bonobos quand il y a embrouille

Enfin, symboliquement / parce que zizi Jeanmaire, j’en passe et d’autres, entre même genre, c’est quand même d’abord une question d’envie, de sensi, de sensib… 

 

Je disais ça, pour entretenir des rapports paciflics, passiflore et tout ces trucs pour dormir tête haute

D’abord, la cruauté c’est pas bon Parce qu’on rentre……………………………… … bourré

Enfin, on rentre… dans des considérations puériles qui sont la preuve de notre fragilité

Or chaque un, chacun sait que…………………………………………………………….. rien

 

Enfin si !

Chacun sait que la cruauté individuelle arrange pas les rapports entre toi et moi

Oui mais faut pas mettre la critique dans la cruauté passque la critique, c’est ringard qu’y commencent à dire là-haut depuis des décennies, depuis toutes ces années qu’ils ont inventé les décennies

 

Faut pas prendre le bon dieu pour c’qu’il est pas

J’préviens, j’préviens toi

Et tous

, , ,
rédaction

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1 comment

  1. Suzanne

    finalement je n’ai pas le tant – s’en faut
    mais cette rythmique des mots valait pourtant
    que je me repose un temps à les parcourir !
    Merci de ce partage,
    Suzanne

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