Nous remercions Olivier Matuszewski – que l’on retrouvera chez Fissile, Tituli ou Publie.net – de nous avoir donné quelques extraits d’un travail en cours qui se présente comme un objet poétique en français fautif et se distingue par sa fantaisie critique. [Lire le deuxième extrait]
Personnellement, la chambre est sombre
Qu’elle concerne qui ou quoi, la chambre est moche
mais elle m’attache
La chambre moche est sombre
Ceci est inaccessible, dois-je dire pour ma défaite
Chaque chambre arrive avec ses draps sans suite
Toutes les chambres sont des salopes
C’est comme ça que je chambre
les chambres noires de circonstances
C’est quand même mieux par où le bras passe
Après ça, on dira qu’un malheur n’arrive jamais
Si fallait faire l’autoportrait, j’dirais : c’est toi !
C’est tout comme toi mais dans l’autre sens !
Pardon, je t’aime mais j’ai le droit de me rattraper !
Pardon du si peu mais je fais vœux, et de tendresse
Et j’fais ce que j’mieux !
Pardon, hein !
Personne a le droit !
Personne !
C’est comme ce passage dans Alice ou la dernière fugue de Chabrol
Comment que ça marque (l’évangile) quand on est si peu, si petit
« Vivez à l’intérieur de ce qui vous est imparti ! » dit la grosse voix invisible