Pour cette nouvelle série humopoésophique, on pourra lire la présentation et le précédent post.

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[…] entre alors dans un restaurant et s’assoit et n’a pas le temps d’attendre qu’une jeune femme lui amène deux livres. L’un avec images, l’autre sans. Spinoza. Ouvre et feuillette le livre avec images et montre une image à la jeune femme. Spinoza. Montre une image pour ce qu’il y reconnaît. Nourriture. Spinoza ouvre le livre avec images et montre une image à la jeune femme qui attend. Devant lui. Spinoza laisse fermé l’autre livre, plus épais, qu’il voit feuilleté par des clients chinois assis à une autre table, là-bas. Restaurant. Beijing. Spinoza. Voit de loin dans l’autre livre à l’autre table les menus rédigés en caractères chinois. Spinoza. Choisit sa nourriture dans le livre avec images Spinoza choisit vite. Montre une image à la jeune femme elle attend Spinoza choisit vite. Spinoza. Ne connaît rien de la langue chinoise. Spinoza. Ne sait pas la parler mais entraperçoit entre les cuisses que la jeune femme croise et décroise tandis qu’elle attend une autre manière de pouvoir échanger mais. Spinoza. Le 2 novembre 2011 à 18h36 GMT+8 montre une image dans le livre et pense je suis dans l’un des pays du monde où je peux le moins échanger. Là. Où tu peux le moins. Là. Tu peux le plus. Rires en sous-cape. Six mois. Ou 3 ans plus tard.

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