De Duchamp, on connaît surtout le ready-made, sur lequel je reviendrai prochainement en écho de la revue L’étrangère, mais aussi son travail d’installation, tel Le grand verre. Mais on parle moins de son travail cinématographique, tel Anémic Cinéma de 1926, ou l’on voit un travail de poésie-visuelle-cinétique, à partir de rotoreliefs. Cet hommage vidéo, se place dans le prolongement du très beau travail de Joachim Montessuis du début 2000, qui était inclus dans La danse des fous. Mais ici ce qui est vu, n’est pas à proprement parlé une vidéo, mais le résultat d’un dispositif programmé interactif. Ce dispositif obéit à une synesthésie entre le son généré et mixé en direct et la production 3D. Ce qui signifie que cette captation ici, est unique, car elle se tient dans l’éphémère d’une interactivité momentanée, qui sera toujours différente, à chaque fois que le programme fonctionnera.