Le 19 Janvier a eu lieu à La Malterie [Lille] la soirée “sound is poetry / poetry is music” organisée par l’association Trame Ouest dans le cadre du festival Muzzix #7. Nous allons mettre en ligne toutes les interventions sonores. Septième intervention de la soirée : Sylvain Courtoux et Emmanuel Rabu = Vie et mort d’un poète de merde, poésie sonore.
J’adore la 3ème, elle me fait bien délirer…. 😉
ce que j’aime bien en fait ce sont mes interventions entre les morceaux , je les trouve vraiment pas mal, sinon on aurait pu & du faire mieux, mais c’est marrant…. grave…
Oui, c’est vrai que la spontanéité était très bien, et ta manière goguenarde de t’adresser au public, l’interpelant sans réellement le faire, vraiment oui, bien. Autrement, c’ets vrai que cela fonctionne bien.
Sylvain, continue dans ta lancée…
Séb de Limoges
J’avais pas entendu aussi précis depuis au moins 1999. Le choix des sonorités est proprement exemplaire. Parce que l’impossible vintage finit par faire pétroleuse la machine prophétique, ce qui était la moindre des choses, depuis le temps, et heureusement que vous étiez là pour que ça se concrétise si bien un jour.
Personnellement, je trouve ceci calamiteux. Dans la régression, nous y sommes, non ? Peut-être serait-il temps de dissocier l’ idiotie en poésie qu’il faut soutenir car elle s’opposera toujours au sérieux des gens en place qui se prennent au sérieux, oubliant qu’ils ne font que de l’art et le postmodernisme, dans lequel, je crois, ici nous touchons le fond du fond. Or avec le postmodernisme, il n’y a pas de fond. C’est un monde plat, sans hiérarchie ( prétendûment ). Donc ici on a quoi ? Un texte débile sur de la musique débile. Il faudrait donc chercher ailleurs une certaine qualité. Où ça donc ? Il ne reste plus que la posture. C’est mince, non ? Personnellement je préfère cent fois Didiersuper. Pas vous ?
Je ne suis pas du tout d’accord avec vous (d’ailleurs ce n’est pas pour rien que je les ai invités au festival Muzzix).
1/ je pense que oui, nous sommes face à un travail qui ne peut apparaître qu’avec l’ère post-moderne, à savoir une forme de porosité entre les formes, qui n’est pas seulement ludique (ce qui existe aussi) mais qui fait apparaître une réelle forme critique.
2/ il ne s’agit justement pas d’idiotie ! L’idiotie je la raccorde et ceci positivement qu’il n’y aitaucun malentendu, à Pennequin, Tholomé, la première Quinatne, tarkos, en bref les surfaciaux qui ont posé la question de l’immédiateté de certaines formes de perception.
3/ Le texte justement est loin d’êtr débile, il exprime une réflexion sur le sujet, en l’occurence Sylvain Courtoux, face à la poésie telle qu’ell est instituée et telle qu’il l’expérimente. Il énonce ce que bon nombre ressent en fait.
4/ Certes il y a de la posture, mais justement elle est liée à la question même de la postmodernité.
5/ Oui à superdidier
Merci pour votre réponse.
Je ne comprends cependant pas cette phrase: » Certes il y a de la posture, mais justement elle est liée à la question même de la postmodernité « .
Comment ça ? De quelle liaison parle-t-on ?
Peut-on combattre l’aplat par l’aplat ? La perte de mémoire, id. ?
Si l’on oublie le texte, que peut-on dire de la musique ? Qu’elle rit d’elle-même ? C’est un peu court, non, voire tautologique ?
Serions-nous d’accord si c’était Beigbedder (?) qui avait commis cela ? Je pense que oui.
On a ici les mêmes symptômes qu’avec Warhol . On peut tout dire de son oeuvre, car elle ne dit rien. Elle montre, non pas la société, mais ce que le consommateur moyen en pense. Donc la réaction face à ça dépend des compétences du regardeur. Face à un des films de Warhol, par exemple, quelqu’un de brillant fera un commentaire brillant et détournera l’oeuvre plate à ses propres fins, la convertira à son propre regard. C’est très bien, me dira-t-on. Oui, mais on peut faire ça aussi avec un yaourt.
Je n’ai absolument rien contre ces 2 artistes ( que je ne connais pas ( c’est peut-être d’ailleurs pour cela que j’en parle de cette façon ( c’est plus dur avec des amis))). Il me semble quand même que leur but, c’est de se produire le plus de fois. D’être vus. Qu’ils ont trouvé leurs bandes de Buren. Or le texte dit ceci, mais il faut faire confiance en leur second degré, et qu’au final on retombe sur le sens premier.
Donc: je combats le postmodernisme en en faisant.
Bravo pour votre site que je découvre.
Q: Salut sylvain?
J’te vois partout. Tu interviewes promptement, sémantique ment. Il y a d’la glose. Félicitation ( Au singulier parce qu’il ne faut jamais exagérer,n’est ce pas Sylcourt).
Les commentaires ne t’agaceront jamais…. Sublime évolution de l’être pesant (Sans N mon cher Sylcourt). J’ai l’impression de pratiquer tamanière de langage comme apprendre le s’qui. Mais qui t’es, je m’en siffle le soir ma panne d’évier. Mais il y a quand même une force dans ton cul. Attends, il faut qu’on s’entende sur l’expression. Pas ce cul qu’est l’ombre du tunnel que t’espères, tu souhaites, désires, oh oui! Tu désires! ça s’sent qu’tu désires un tunnel sans noir. Alors adieu la page blanche! Je vais vous rétamer, science sans sens mais sent bien que tout ça je sens. Tu veux incontournablement le devenir. Noble attitude pour un mortel qui se caresse le Céline à l’ombre des borgnes. Non, les ballons explosent dans la troposphère. Fais presque bien attention, car tu chicanes et réfléchis; l’ironie est un ver pomme et tu penses en noir et blanc. Ca te semble un peu compliqué car tout ceci est écrit dans l’ombre qui sépare chair et tripe. Tu chicanes et réfléchis. N’oublie pas que le sang circule et qu’il n’y a rien à voir.