Toc toc. On fume, d’une façon ou d’une autre qui
ne fume pas ? On surprend un insecte en train de
sembler faire quelque chose. Que se passe-t-il
quand on regarde loin ? On voit. Et près ? On peut
voir aussi. Et qu’est-ce que le commun ? S’agit-il
de quelque chose qui ressemble à l’unité ? Non, du
tout, au vide plutôt. « Je marche sur un chemin de
halage je ne fais pas la loi, à peine suis-je res-
ponsable de la constitution n’est-ce pas ? Dans un
système bicaméral, Sénat et Assemblée Nationale
constituent le Parlement ; il arrive aux députés
de n’en faire qu’à leur tête depuis la parfaite
synchronisation de leur mandat et de celui de la
présidence de la république. Plus que jamais sous
la cinquième ils baguenaudent et tendent à suivre
ce que le gouvernement leur suggère de voter comme
un seul député. J’ai encore le droit d’observer
des insectes n’importe où, en forêt, en ville, en
plaine. Personne ne me dit comment je dois les ob-
server. Je suis libre apparemment. Je peux prendre
une poignée de terre dans une main et m’en couvrir
le visage mais je ne le fais pas. J’ai été élevé
sous X. »
Dit de JFFK qui dit aussi xxxxxxxxxx : « Qu’est-ce
que la créativité ? Si je le savais je ne serais
pas à 9h30 en train de manger un sandwich ricotta
jambon aneth sans huile d’olive ».
Un jour viendra on se rendra compte
des ors de la république devenus terribles alors
on construira de nouveaux bâtiments.
Faire croire que toute aide ou tout soutien public
est étatique est crasse idéologique. Du moins ici
où l’action majeure, sans doute, en partie est
paritaire, tripartite et gérée en toute adéquation
selon des règles commun’-ales ou -autaires mais
peut-être ensemblistes spécifiques seulement em-
pêchées éhonteusement et de manière impuissante
car tel est le paradoxe, patent. De même laisse-t-
on souvent de côté des considérations relatives
aux fratries, aux sororités dont l’analyse montre-
rait d’étonnantes variations de situations, sub-
tiles différences entre ascendances-descendances
et immanences. À propos, que veut dire compter sur
quelqu’un ? Si cela est in fine une interrogation
d’amour la probabilité que son effet verse dans un
dogme de domination socialement politique d’une
partie sur une autre est élevé. Quels sont hors de
propos les certificats d’hérédité des uns et des
autres ? On n’en dit rien. Y sont-ils inscrites
quelques mentions marginales qui illustreraient
à dessein une appartenance des personnes civiles
à l’État, que l’on espérerait par moment au moins
civil ?
Que disent les chiffres ? Que disent-ils donc ?
Entre 2005 et 2019, le nombre d’agents recrutés
dans la fonction publique sans avoir le statut de
fonctionnaire a augmenté de près de cinquante pour
cent ce qui est sans doute insuffisant dirait Eric
Woerth, député Les Républicains du département de
l’Oise, lui qui plaide pour la mise en place d’un
contrat public puisque, prétend-il, il ne saurait
y avoir un statut qui garantisse une rente pro-
fessionnelle et qu’un contrat, cela évolue, cela
se rompt, cela bouge et miracle des miracles, cela
est personnel. Pourtant ce statut existe encore,
n’est-ce pas ? Et que disent les chiffres à propos
de la SAU soit la surface agricole utilisée que
l’on distingue de la surface agricole totale dont
le périmètre est plus large parce qu’il inclut les
bois et les forêts. À l’échelle de la Terre, elle
représente cinq milliards d’hectares soit un tiers
de la surface émergée. En France elle compte pour
29 millions d’hectares ou un peu plus de la moitié
du territoire du pays.
Que disent les chiffres ?
Si l’on ajoute aux 5,5 millions de fonctionnaires
les 7 millions de salariés composés de libéraux de
santé, des salariés à statut, de ceux des branches
avec droit à carrière qui ont une pension dont le
montant est presque celui de leur salaire, environ
17 millions de personnes soit le tiers des plus de
18 ans ont de nos jours un salaire à vie fondé sur
une qualification personnelle. Qu’est-ce que les
chiffres disent d’autre ? Permettent-ils de perce-
voir qu’il n’y a plus en France de ministère de la
défense mais des armées ? Ils informent que les
prestations sociales sont passées de 15 % du PIB
en 1959 à 32 % en 2015.
Que disent les chiffres ?
En 2014 le régime général de la protection sociale
a généré 313 milliards de prestations pour un coût
de gestion de onze alors que les mutuelles et les
institutions de prévoyance ont généré à peine 28
milliards de prestation pour un coût de gestion de
onze dont 2,5 milliards de frais financiers.