[Texte] Antoine Dufeu, CONFIDENCE POUR Y (CPY) UNE SÉLECTION DE BLANCHIMENT [3. Sous X] (LA DIAGONALE DU VIDE, IN MEDIA RES, 1, UNE FRESQUE)

[Texte] Antoine Dufeu, CONFIDENCE POUR Y (CPY) UNE SÉLECTION DE BLANCHIMENT [3. Sous X] (LA DIAGONALE DU VIDE, IN MEDIA RES, 1, UNE FRESQUE)

octobre 13, 2024
in Category: Création, UNE
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[Texte] Antoine Dufeu, CONFIDENCE POUR Y (CPY) UNE SÉLECTION DE BLANCHIMENT [3. Sous X] (LA DIAGONALE DU VIDE, IN MEDIA RES, 1, UNE FRESQUE)

Toc toc. On fume, d’une façon ou d’une autre qui

ne fume pas ? On surprend un insecte en train de

sembler faire quelque chose. Que se passe-t-il

quand on regarde loin ? On voit. Et près ? On peut

voir aussi. Et qu’est-ce que le commun ? S’agit-il

de quelque chose qui ressemble à l’unité ? Non, du

tout, au vide plutôt. « Je marche sur un chemin de

halage je ne fais pas la loi, à peine suis-je res-

ponsable de la constitution n’est-ce pas ? Dans un

système bicaméral, Sénat et Assemblée Nationale

constituent le Parlement ; il arrive aux députés

de n’en faire qu’à leur tête depuis la parfaite

synchronisation de leur mandat et de celui de la

présidence de la république. Plus que jamais sous

la cinquième ils baguenaudent et tendent à suivre

ce que le gouvernement leur suggère de voter comme

un seul député. J’ai encore le droit d’observer

des insectes n’importe où, en forêt, en ville, en

plaine. Personne ne me dit comment je dois les ob-

server. Je suis libre apparemment. Je peux prendre

une poignée de terre dans une main et m’en couvrir

le visage mais je ne le fais pas. J’ai été élevé

sous X. »

Dit de JFFK qui dit aussi xxxxxxxxxx : « Quest-ce

que la créativité ? Si je le savais je ne serais

pas à 9h30 en train de manger un sandwich ricotta

jambon aneth sans huile dolive ».

Un jour viendra on se rendra compte

des ors de la république devenus terribles alors

on construira de nouveaux bâtiments.

Faire croire que toute aide ou tout soutien public

est étatique est crasse idéologique. Du moins ici

où l’action majeure, sans doute, en partie est

paritaire, tripartite et gérée en toute adéquation

selon des règles commun’-ales ou -autaires mais

peut-être ensemblistes spécifiques seulement em-

pêchées éhonteusement et de manière impuissante

car tel est le paradoxe, patent. De même laisse-t-

on souvent de côté des considérations relatives

aux fratries, aux sororités dont l’analyse montre-

rait d’étonnantes variations de situations, sub-

tiles différences entre ascendances-descendances

et immanences. À propos, que veut dire compter sur

quelqu’un ? Si cela est in fine une interrogation

d’amour la probabilité que son effet verse dans un

dogme de domination socialement politique d’une

partie sur une autre est élevé. Quels sont hors de

propos les certificats d’hérédité des uns et des

autres ? On n’en dit rien. Y sont-ils inscrites

quelques mentions marginales qui illustreraient

à dessein une appartenance des personnes civiles

à l’État, que l’on espérerait par moment au moins

civil ?

Que disent les chiffres ? Que disent-ils donc ?

Entre 2005 et 2019, le nombre d’agents recrutés

dans la fonction publique sans avoir le statut de

fonctionnaire a augmenté de près de cinquante pour

cent ce qui est sans doute insuffisant dirait Eric

Woerth, député Les Républicains du département de

l’Oise, lui qui plaide pour la mise en place d’un

contrat public puisque, prétend-il, il ne saurait

y avoir un statut qui garantisse une rente pro-

fessionnelle et qu’un contrat, cela évolue, cela

se rompt, cela bouge et miracle des miracles, cela

est personnel. Pourtant ce statut existe encore,

n’est-ce pas ? Et que disent les chiffres à propos

de la SAU soit la surface agricole utilisée que

l’on distingue de la surface agricole totale dont

le périmètre est plus large parce qu’il inclut les

bois et les forêts. À l’échelle de la Terre, elle

représente cinq milliards d’hectares soit un tiers

de la surface émergée. En France elle compte pour

29 millions d’hectares ou un peu plus de la moitié

du territoire du pays.

                                     Que disent les chiffres ?

Si l’on ajoute aux 5,5 millions de fonctionnaires

les 7 millions de salariés composés de libéraux de

santé, des salariés à statut, de ceux des branches

avec droit à carrière qui ont une pension dont le

montant est presque celui de leur salaire, environ

17 millions de personnes soit le tiers des plus de

18 ans ont de nos jours un salaire à vie fondé sur

une qualification personnelle. Qu’est-ce que les

chiffres disent d’autre ? Permettent-ils de perce-

voir qu’il n’y a plus en France de ministère de la

défense mais des armées ? Ils informent que les

prestations sociales sont passées de 15 % du PIB

en 1959 à 32 % en 2015.

                                            Que disent les chiffres ?

En 2014 le régime général de la protection sociale

a généré 313 milliards de prestations pour un coût

de gestion de onze alors que les mutuelles et les

institutions de prévoyance ont généré à peine 28

milliards de prestation pour un coût de gestion de

onze dont 2,5 milliards de frais financiers.

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