Romain le GéoGrave nous adresse un drôle de rappel estival… [Lire le précédent clin d’œil estival]
Henri Michaux « Quelque chose de nouveau doit émerger de cette mascarade »
Bocal sans vue à ciel ouvert, j’ai fait mes courses au SuperflU, je me suis fait un trip de vacancier dans une toile de tente bleue mon cul, expérience estivale dans la graisse à merguez ;
Comme un vacancier bienheureux par les tongs qui s’emmerde au bord d’une piscine ;
L’été, osez !
Osez le carré bleu piscineux, cheveux, morve, pisse, merde, crottes de nez d’infirme, croûtes de sang de gamins pustuleux
Osez le SuperflU, on y trouve tout-tout, c’qu’on veut, en pouchiant notre bon caddy ras-la-gueule de merdes en tous genres, le caddy malin du vacancier averti
Osez le camping slip-tong-tente, enfermé dehors sous le regard bovin des vrais campeurs investis
Osez les vacances, cul-cul dans la caisse à chier, cul-cul dans l’hôtel à chier, cul-cul les bouchons le gosse le clébard tout à chier, cul-cul cul à cul la gueule dans le sable face à la mer, et bite-à-cul une fois dans l’année sur le sommier des cousins
Osez les vacances, encore et encore, Paris-Matcher cinq fois par jour est recommandé pour votre santé
Osez la nature, la verdure, le cancer labellisé bio, la culture, les ratures sur la carte postale
Osez, le cerveau vidé, la tronche éclatée par le soleil, osez la connerie estivalière !
Osez le bord de mer, sable crotté tampons humides mer merdeuse chiasseuse pétroleuse fumeuse
Osez le sport, course à pied sur le bord d’une merde, pute-volley dans le sable, pêche à pied dans les rochiers
Osez la famille en vacances, accueil pastis à la main, con ! ducon !
; il n’y a pas de fin à cette histoire, s’en suit Osez la reprise, Osez la déprime, Osez la déprise, sans surprise ;
2012, 2013, 2014, 2015, 2016, Osez les pompes funèbres ça suffit !!