[Texte] Sloap de Thierry Rat

avril 9, 2005
in Category: Création, UNE
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[Texte] Sloap de Thierry Rat

Je traficotte du plosiplotte c’est ma marotte ma petite cagnote, je gnaude la ragnousse, j’enfreliquotte le fumi parlotte l’aristote pet au l’aimé douce la rustre parlotte pi de l’air à la circonvolution des expérimentes mathematèque circonvoluférence du carnage, l’horripile misère de mon chien cervotte, le pique agneau dans le champ du loup, j’ordoi à mon boutecul cervimal la criminal dégoupillure du salpêtre à péter les interstices cognitifs, caquemelon le gros citron tout marron du pousse caillou, laramème la foutue gangrène la jacte en pisse morue, lululu la lululle fouette du crache casquette, le mic et mac deux dit cons les deux mitrons du savon ça ta la glisse légère sur se genre de partition, sonne ta creuse fosse à calancher du bas ventre j’endébinafond le fou du rose cueille bonbon ma douce Lili du litron qu’a la langue en clapotte, surliche l’oripon du vieux carafon dans lépi foutre du centre jouir, ca baudoit tout l’ausditoire des biteurs, ça remue du cul le barouf, ça étouffe la carne à bouffe, faut-y tant tant en chier qu’échier l’astiquelle pour appâter la dorue s’avère un manque de glaire car savant trop prospère quand caquette à can nul le propos d’a rien dit de pas plus, qu’ai qu’ai donc que que me, l’ordinaire mal casqué avorton d’utérus en débâcle, le sauvage audomite l’orientifice à cracanuller sa pétoire du derrière pur que misère du ministère l’enfiloche de son bas coptère l’hélice coïtale en pleine gesticulation, j’ababine la tire bouche j’enclume aussi sans cent fonds, en ton, din-don din-don résonne au si bon qu’oup-oup la touche vas piner en couche varapiste grimpe en glotte c’est du débafond qui gripotte ça grippe en grappe dum-dum balle à jupe qui dessous de sous-sous ça cartonne à chatte enbranle j’y tend glisse une langue glapissante une farfouille à mouille, lustrant bourlement de bourrelets suc en miel, bénissant plis sur plis que se déplisse l’orifice, lape-lape le laps l’entre et crisse en cru la cuisse carne fibreuse, à poil poil devant trique l’ami bistre lebrelant fredulant la comptine du bien dru dédranbulle du bine, s’acclimate illcico au devenir dedans chaud l’humide tout gluant jouir t’en mouille, va que va que va que vient que fait que va qu’a va vient, si vient va que vite, vite vite batte à vite bite t’abat la défouille, vit se vide fouraille le déglu dans la brûlée contrite en ramellade pla-pla, fait prière de répissance en lachant tardif un cloaque jet de trop plein istrifoutre le branle canon du couilleur l’infant d’infanterie traîne sacoche trotte en bottes la cadence ça dépense du tripoux dans la plaine à midi, sapeur slipant slop la canarde en charpies de charogne encriblée, que jute jute le juteux sabre à l’arrache tête bout de quinquin zoreilles mamelons, taille au gris le restant en cadence du débris, que bris en, en bris s’entassent les carcasses sur le billot carnifère, c’est l’air gris l’empesture de fumure qu’usines encheminent vers le dard dard ciel la dernière vapeur, petit tu verras qu’istrifoutre est ici est la contrée du maître étalon des poussières, bientôt conduit sentinelles en cadence vers la chambre à joué la départition du violonneur infâme, fermente les humeurs déjà suffocantes que brûlent poumons encore frêles, petit ramasse en pleine ivre d’encore vivre, l’infamie militaire des vicéreaux déboyauteurs industrieux du capital misère, l’étendue salace des camps cancéreux du poussier merdif où même rien ne se déplace qu’os craqués, broyés, je décarambouille dans ma melade cervélitude, J’endécabosse mon cul bosselé tordu vieux foireux de proéminence de tubercules à la surface encore lisse il y a peu, j’endécarabosse sa mal bosse saillante à coups de pipeaux de marteau, sa défaillance de formules asymétriques, son anémique anneau taillé à coups de pioches, de tournevis dans l’orifice, J’enfonce mon dire dans mon trou à rat, c’est mon tant d’en dire, d’en dire tant et si bien que j’enfonce tout ce que j’ai à dire dans mon trou à rat dire, j’enfonce mon rat dans mon trou à dire rat, je défonce le trou de mon trou à rat, je m’enfonce le trou à rat dans le trou de mon rat, je me défonce le trou avec le trou de mon trou de rat,je rat mon trou de rat dans l’enfonce de mon rat, j’endérafonce mon trat detouerat de ratrou dans le grugru pus de gras-ta-ta-tiné j’endétrourafonce mon rat-tata-tiné-a-trou dans le trou-na-ra-pue-du-grugru-dire, j’endétrouragrugrufonce mon dire-rat-tata-tiné dans mon trou-gras-trou-rat-gurgité, j’emmerde a fond les rats defonces dératatiné du dire a trourafond de mon ratcul tout cuit, ratamerde du fond diraton et saperliponpon que te fourre en boucle la honte qu’ici rouge peine à plus, qu’istrifoutre en pleine jaculation j’entroufonce et déramolle mon cervicole, la raie du fion en plume à jouir, débourré docile dans le manège tourne en rond, licol au travers du déglutoir, fermes ton sifflet de cancanon, vas civière allonge ton cimetière en pleine pousse à terre, racle ta merdenflure ta merde en raclure fond d’histoire en merde à fumure, l’enzyme du fume fumier enviander en grasse tache dans le maigre en manque, c’est un rien de restins de pacotilles en bout à vie, faut viandivivre i l’intestin l’interminable destin du vas au tas, l’enfumure le vrai fumant à l’humus, comment tu vas d’où tu viens tu viens-tu du fond de cul de merdaillon, t’acclimates ton cloaque aux orties du torche fion, un rien de rien de rognon de rien, une pistelle rien quand gicle un larmoyon collé au Rimmel, pesticule du claté pince et s’évercule à la surface maraude du glaçon, ti ti suces ti la surface toute lise et reflets, j’ai les nerfs en clavette je pèse la doulourante souffreuse du queue d’être en vie au bout tuméfié rouge de glaire, l’extrême intensité du devenir gland, la honte drue que cinq doigts pas un de plus asticottent en frémissures jusqu’à istrifoutre blanc opalescent de trois à quatre millilitre pas un de plus, éjectés en trois saccades pas une de plus sur l’anthologie des poètes de langue française trois cent cinquante sept pages pas une de plus, puis torché l’histrion dans le velours du quatrième de couv, la moderne alitée c’est couchée au milieu du pissier là même où se sont délestés les trop pleins de pensées, les pans chiés les plus chiantes, je débabine mon débavoir dans le déversoir, l’arrose pisse tâche le froc du vieux cabris saute au paf en plein midi à l’heure péro sous le dru soleil l’ami canal s’enfile la miche d’une grosse pistache sous l’arronier à l’ombre en cul, je matte presto l’avant fourreur fouinant sa langue dans le merdier, la grosse s’étrille en racle à jouir, bave sa mousse de sueur rance, j’enquille à sec un verre de rien un juste au corps qui tient la trique, l’ami s’étire et renculotte l’astèque de basse culotte, la grosse à la migraine se tire les vers et va chiner un glaire du coté des waters, on est vite en dévers sous le plomb trop chaud du midi pile, on sexe dans le soc à ras l’acharnement à tripatouiller la raie au beurre frit la grosse trombone au bord du chiotte fait douce mine le fion contrit collé au masque de peau chagrine elle s’égoulline des sudipares, toute en collance visqueuse poiscaille à marée basse, elle tournicotte sur la cuvette fait faire fouillette à son gros doigts dans l’orifice merdique d’où gicle un jus de vielle mère catholique, je suis peau de chien remué du bide, en chier autant par un midi supplice, la grosse s’étreint en dérsertitude, geint du bas coulis en ébourifures, lève séant du claque merdier son post vidé, s’allonge sur l’herbe et sonnante des naseaux s’envoie illico en sieste, tremblement, effondrement du moment paix du midi pile, ronnant en gerbe de grongrons la grosse déballonne et ventriloque des sonnets gutturaux et nasillards, l’ami canal est en débacle s’enverse un autre plus conséquent et part vadrouiller du côté des souilles, pile est midi et tous sommes au fait d’un grand moment de bonheur, ça tartouille du boyau, fin de partie, c’est bien du desétat du tas de pas être pas le tas tartouiller, voilà ça bêle sans but, ça bulle en bête la grosse vagine et tricote du possible dans l’interstice de son antre, va s’y que je te prends l’ardouillet grassonant en pic et poc plic et ploc, l’ardent canal lâche la besogne alcoolique, gratule son jouir et va piner en courte paille sous la bêlante cabrette pour la énième tournée des giclées, on sent tout l’esperme joyeux de ce fou trique insassiable enbiteur d’istrifoutre, et la grosse couillante boules au cul s’acclimate assez bien du butoir coup de foutoir qu’ami canal enfourne en chasse anale; si bien que cul troussé en bonnes bourrades fini par expulser d’un joli pet de fanfare l’ardillon tout bréneux voilà fin de journée dans la caboche à mimipote tout enivré du bout crapotte la grosse marmotte suçote encore un dernier grain de déslipotte, pas frais du fion les trois lardons, sous l’arronier’ vient la nuit et pour nous la passion du frais un sacré puscule s’annonce en bas soleil tout entaché de fadasses lumières tombées au grès des humeurs du vieux brûlons, tâchons de tabler autour du met cuisant une cuisse de bonne biquette à déchiqueter un petit cabris tout cuit tout tendre, l’ami canal la grosse et moi claquons du piaf et croque-en-dents dans la bidoche tendre, voilà fin de nuit, j’acclimate en sol des clitos aux iris dans ma chair chaude c’est mon jardin mon secret de bourin, j’occis le puceron salop de gratte en botte, la fourmi copulante suceuse d’istrifoutre le tout marine et jus de bébêtes pour la grande fête du monte en l’air ces moifissures du cru de l’être à l’arrière plan de sa serre, l’occulture tout clos du pas pousser pas en vain, pas cultiver, con mirliton et saperliponpon tête de canon ouvrieux mal en œuvre défourailler dans le bas, tout claqueux merdoux d’hibou en manque de grenier, la grosse baloche son tripoux du cul entre les salades du potagers patauge la sauge l’estragon et la ciboulette, fait du concombre un masque de mort, la vanité des jardiniers, faut bien bêcher tête bêche sous les pêchers le vert minet de miss couillette la grosse m’étrique quand sa peau d’abricot roussi clapotte mes boursicotes en fourre z’y mi, la grosse elle est pas grosse elle est juste à point sous le geignard cuivré, l’ardent brûle bite qui nous carbonise depuis qu’été s’est installé, uppercut du foutrique en l’enfourant illico sous l’arronier grimpe en bottes la mère belote et re, emberlificote la mousse à merde dans le fouissant foireux du peu de queuqueu qui s’effiloche, ça liquide jaune pipi de caboche de tronche en berne quand tiens me le me le, faut qu’ici foutre et istrifoutre et fend de la moi la pine pépine de poire en deux joire, j’exclafule le furmicule l’ongle furoncle le pus d’y foutre presse le marron l’arpion recrocquemboulle en incarné la carne carré à la puissance x du pâte à gicle sur la grimace de grosse balafre fendue en pleine jouiration, d’un peu mon neveu remet slipo l’au dodo c’est le temps du chaud foiron le doux mouillon le potiron dans le clairon, la fraise du bibineur le gros suceur de seraises, mimile remballe tes poils c’est l’heure du durillon, c’est le pied l’encore pied à terre à prendre à terre, le pied de bouc, vieux satifoutre, rien, faut rien pour rien pourtant partant de rien faut rien et rien fini par fulminer en boucles de couilles au fond de tes cals, ça gratte la jaculance l’imminence des semences prêtes à l’emploi, la binette dans la raie trace le rang à semer, je prends je et ce qui suit, tiens miston fisaire le faussaire le roi du crac en bourse l’asticoteur de devise le vissier du taux, l’échangeur de dividendes, tiens bonjour cumul du cul de ta mule, bonjour ventripotent d’omnipotent, gros sac à serviettes, vide couillon du monte en stock, help option mister pignouffe ça ramone dans le placement, le gros fion petit bon d’hop joli rognon, bonjour rognure de cote, l’ami canal, la grosse et moi on dit bonjour, bonjour monsieur le tarabiscoté des ministères l’enfileur financier, la grosse à les minimes en gesticulation déslipotte le rognant salustre, sort l’astiquel tout renfrogné, fait faire frisotte à petite cocotte en déplissures, la grosse dit bonjour branlotte astique à sec l’histrion du gros fouillon se l’engueule et l’autre s’ébranle, s’étouffe glapit, gromule des formules aux rythme des cotassions, arithmétique sanglante du bout qui fini par liquider l’excédent de plus value, un jet commasse en deux hoquets, la grosse tarie la source en un rien de bouche, s’étonne du peu giclé, reboutonne tapote joues-joues de Monsieur morgue, le laisse ainsi toute en vidange devant le tableau clairant des feux du capital, on s’en va torchés du derche dans l’arrière sombre d’une branle boutique, siffler litrons histoire d’ijecter dans la jacte nos affres de freux galeux, on débine du déversoir en causeries; la grosse mâchouille du zebra dent une pâte chiassieuse qui mousse aux lèvres paraît qu’après ca t’embarbouille les glandes si bien que lèvres se mésécollent dilatées prête à englouter n’importe quel aiguillon de passage, l’ami canal vautripote et s’enfile l’un après l’autres des litrons de mousse, déboule sa bile de babille en des boules débiles, balance presto sa science de canoneur sur le propre du comptoir, mouchant les mouches, broutant sa chique crachouillant du vas-y que je t’astique les cuivres mimipote, pisse et rote, ballote d’un bord à l’autre, débagueulant de la tarte en gueule, l’acéphale canal philosophe d’opinion se troue le fion, ça décarambole du clapier dans la joie du beau merdier, l’ami se dégonde en dragonnade se convulsive les yeux dans le retournement, attrape la tignasse du gars de service, l’écrabouille en branle bouillie, ça clapotte du machouillis de brisotte de n’os en éclatures, l’ami brise couilles écharpe l’angelot tout carminé, c’est en débâcle qu’on boucle notre tournée, une vraie misère l’ami canal un vrai pousse merdier.

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