Un peu de réflexion pour commencer, avec l’Observatoire des Forces Néo-libérales en fRANCE et Christophe Stolowicki. Puis pleins feux sur le livre de la semaine, avant quelques Libr-événements.
Observatoire des Forces Néo-Libérales en fRANCE (OFNLF)
CUHEL/Thomas-Roudeix
L-exception-culturelle-française : un label comme un autre !
Du culturel au cuculturel…
Qu’une figure du monde-de-la-culture, BCBG au CV bien achalandé, conquiert un poste de pouvoir dans une institution néo-cuculturelle, illico elle adopte lalanguedominante, décrétant faire-sortir-de-sa-zone-de-confort telle ou tel technicien-du-spectacle…
Et si l’on faisait sortir de leur zone-de-confort idéologique tous les rumidominants ?
Micron 1er, élément microscopique d’une chaîne idéologique pluriséculaire, a raison de parler de « décivilisation » : la puissance financière qu’il sert est en train de nous faire basculer dans la barbarie – une barbarie à visage humain, pour reprendre le slogan d’un zinzintellectuel chien-de-garde.
UNE /Christophe Stolowicki/
Un peut-être – venu (il)lustrer la lecture de l’Évangile de Jean, où les rêves reçoivent ce coup de pouce qui transfigure les niaiseries d’agitateurs inspirés en paroles de Dieu, lourdes de conséquences – à ne pas laisser échapper. J’ai eu – la vision ? pas exactement, mais cela pouvait passer pour vision – du grand Tout. Inéluctablement présent, par quelque bout qu’on le prenne. Pascal l’a dit mieux que personne (« dont le centre est partout et la périphérie nulle part »), à ceci près – qu’il l’a représenté. Héraclite l’a dit mieux que personne (« a existé, existe et existera toujours, feu s’allumant avec mesure, s’éteignant avec mesure »), appelant la même réserve. Nous avons la notion, la vision du grand Tout, à ceci près que cette vision est aveugle. Notre immersion dans le grand Tout appelle d’autres sens à l’œuvre, dont nos physiciens, astrophysiciens et cosmologistes n’ont pas idée. Qu’aveugle rime avec œuvre nous en rapproche. La poésie, dans son Histoire, nous en rapproche, où les théories de la connaissance sont bâtardes.
Athée dans mes gènes. De gène seule demeure la métaphore, les scientifiques doivent trouver mieux pour l’objet.
Le tintement de porcelaine si délicatement dit le silence quand je repose le couvercle du sucrier. (Os)cille anse.
Je suis poète, qui ne me dope ni ne m’informe. Je ne suis plus poète depuis dix ans, m’informe jusqu’aux derniers détails.
Le livre de la semaine : Quatre catastrophes de Louis Dorsène
Les poèmes, élaborés pour se révéler à haute voix, sont également à découvrir par une interprétation sonore de l’auteur. Le livre y donne accès par un QR code.
Quatre catastrophes est composé de quatre récits poétiques, politiques et écologiques : Y a un trou ; Volcan(s) ; Banquise ; Déluge.
« En fait, c’est assez simple :
le capitalisme est comme un iceberg.
Le capitalisme n’est pas un iceberg, mais c’est tout comme.
Pour le prouver, on va montrer qu’en effet,
le capitalisme,
comme les icebergs,
fond. »
Libr-événements
► RV à la Maison de la poésie Paris ce mardi 30 mai : réserver.
Et aussi vendredi 2 juin à 20H, Sereine BERLOTTIER pour Kafka, cœur intranquille (entretien avec Lucie Taieb) [réserver].
Et encore le vendredi 9 juin, avec Amandine André pour Aberrants & dinosaures : réserver.
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Mais oui. Voyez la violence de la police, et la violence destructrice des actionnaires de compagnies industrielles et financières. Mais, par ailleurs,, la plaisanterie sur Sollers / Sallers était bien triste, inconsciente.