[NEWS] NEWS de printemps

Avant des événements printaniers divers, en UNE l’exposition « Annie Ernaux et la photographie » puis la première monographie publiée en français sur Kitasono Katué et nos Livres reçus…

UNE : Exposition « Extérieurs. Annie Ernaux et la photographie »

Jusqu’au 26 mai à la Maison Européenne de la Photographie, une exposition qui met en évidence l’écriture photographique d’Annie ERNAUX :
– entretien d’Isabelle ROUSSEL avec la commissaire de l’exposition, Lou Stoppard [Pour tout savoir sur ce projet !] ;

– compte rendu d’Isabelle ROUSSEL [Article remarquable !].

Le Livre à la UNE /Fabrice Thumerel/
la première monographie en français sur Kitasono Katué 

Jean-François Bory, Jacques Donguy, Kitasono Katué : 1902-1978, A.D.L.M.N. les Presses du réel, 2024, 320 p., 24 euros.

La poésie est un passeport pour tous les arts.
Quiconque veut faire quelque chose dans le monde
des arts doit saisir sa propre poésie. Tous les arts ne sont rien
 qu’une variation de la poésie ; en ce sens, cela n’a pas de sens
de dire que la photographie est plus facile à faire que la poésie
ou que le roman est plus difficile que la poésie.

(Kitasono Katué, VOU, n° 61, 1958).

Tandis que, en 1924 à Tokyo, la traduction du Manifeste futuriste de Marinetti (1909) avait profondément marqué l’espace poétique expérimental depuis une bonne décennie, l’Occident ignorait tout de l’avant-garde japonaise, représentée par le groupe de la revue Ge Gimgigam Pururu Gimgem (GGPG), très au fait du dadaïsme, du surréalisme et des futurismes, dans laquelle son chef de file, Kitasono Katué (1902-1978) publiait déjà son propre manifeste Concept 999 ainsi que ses premiers poèmes visuels.

Cette somme très agréable à lire et richement illustrée qui donne à voir l’évolution de l’œuvre, des poèmes visuels et concrets aux poèmes plastiques et aux « poèmes-photos », est sans aucun doute amenée à constituer une référence dans l’espace francophone, voire international : du témoignage de Jean-François Bory aux documents et témoignages les plus divers – dont le long entretien de 1975 entre Kitasono Katué, Kohei Sugiura et Seigo Matsuoka (p. 195-227), traduit par Tissato Nakahara –, en passant par la contribution substantielle de Jacques Donguy, c’est toute une trajectoire dans le champ avant-gardiste mondial qui se trouve décryptée. [Article complet dans le dernier numéro d’Art press, avril 2024, p. 95]

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Libr-livres reçus

► Catherine BERNARD, Lambrusque, Les Ateliers d’argol, février 2024, 218 pages, 19 €.

► Laurent GRISEL, Qui ne disent mot, suivi de PP, Lanskine, coll. « Poche », 62 pages, 8 €.

► Claude MINIÈRE, Guerre et paix et guerre, peintures de Jacques Barry, Voix d’encre, 1er trimestre 2024, 18 €.

Libr-événements

► Au BÊTA, à Angoulême, ce jeudi 28 mars, 20H30 :

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