[NEWS] NEWS DU DIMANCHE

septembre 21, 2025
in Category: livres reçus, News, UNE
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[NEWS] NEWS DU DIMANCHE

Avant nos riches Libr-événements, vous prendrez bien une nouvelle salve d’Ovaine (Tristan Felix)…

 

Nouvelles aventures d’Ovaine /Tristan Felix/

Pour ses nombreux sévices à la nation, Ovaine décroche la médaille d’ordre de la distinction décorative du mérite national d’être nommée chevalière des lézards et des loutres.

Si grand honorifice lui en bouche un coin.

Un tel graal stupéfie même son entraîneur le loup grêle, pourtant classé ceinture noire de l’ordre mondain des monuments hystériques.

Ovaine, la langue un brin pâteuse, déclare qu’un chien valant mieux que deux tueurs de rats mieux vaut encore valoriser les rats.

Dépiteuse, la ministresse lui pique alors toutes ses décos pour s’en fourrer la planque…

Au loin, Ovaine et le loup, acclamés par le fier peuple des rats, loutres et lézards, dégustent l’extrême onction d’une vie bien méritée.

♦♦♦♦♦

Ovaine se positionne en situation, tu vois, en mode trop bien genre innovation, du coup c’est quoi du coup.

– Pas de saucisse, que lui weshe le Grêle dont le pornostique vital fait un pas de côté : wha comment j’ai stressé de oufwesh, wallaï !

– Prends soin de toi, jojo, ta résilience fait le dzob, c’est d’la balle que j’dis.

Le narratif en consulting d’Ovaine Wesh est du coup liké sur X faute de chromosome Y. Bah du coup genre hyper dead, quoi.

– La vie d’ma mère morte que t’es sur des notes de mâlâde, cé vré, wesh, sur la croix du coran tu koweurk.

Donc, selon les neurosciences, le nombre d’augmentations des taux d’ajustement des courbes, dans lequel le caca 40 chie sa race, divulgâche l’art consceptruel. Trop top mon frère.

 

Libr-événements

Samedi 27 septembre à 18 heures dans le cadre de l’exposition Hans-Peter Feldmann
Lecture de David Christoffel, Suzanne Doppelt, François Durif et Fabienne Raphoz 

Galerie Martine Aboucaya : 5, rue Sainte-Anastase Paris 75003 (entrée libre)

 

Festival international des arts et des écritures contemporaines, Actoral fête cette année ses 25 ans. A cette occasion, un partenariat entre Alphabetville et Actoral propose deux événements durant le festival.

. Deleuze memories – Frank Smith

Samedi 27 septembre à 17h00, Frac Sud

Lecture polyphonique et présentation du livre publié aux éditions Lanskine au printemps 2025

À l’occasion du centenaire de sa naissance, Frank Smith propose une navigation libre dans l’œuvre du philosophe Gilles Deleuze (1925-1995) : deleuze memories est un dispositif poétique opérant une traversée circulatoire dans la logique d’organisation et de transformation des concepts deleuziens, et à partir de l’acte de penser lui-même.

Lecture par Frank Smith, Colette Tron, Rodolphe Perez, Liliane Giraudon

Suivie d’un échange entre Frank Smith et Rodolphe Perez

Informations pratiques et réservations sur le site d’Actoral : Frank Smith

 

. Récit(s) – Jérôme Game et Hubert Colas

Jeudi 09 octobre à 19h30, ZEF, scène nationale de Marseille

Mise en lecture

Interrogeant l’I.A. conversationnelle et ce qu’elle révèle, ce qu’elle fait à nos façons de (nous) raconter, RÉCIT(S) fait entendre un dialogue à plusieurs voix. Récits du quotidien, mais aussi politiques, érotiques, sociaux, médiatiques, artistiques : un ardent désir d’histoires y prolifère entre l’humain et la machine, détournant les stocks narratifs de celle-ci en autant d’occasions de réapprendre une langue, ses puissances de fabulation, d’en maintenir ouverte l’énergie vive.

Mise en lecture Hubert Colas 
Avec Isabelle Mouchard, Thierry Raynaud et Jérôme Game

Informations pratiques et réservations sur le site d’Actoral : Jérôme Game et Hubert Colas

Informations sur le site d’Alphabetville : Alphabetville & Actoral

Alphabetville Friche la Belle de Mai 41 rue Jobin 13003 Marseille

0495049623 alphabetville@orange.fr www.alphabetville.org

► Lumières du corps : jeudi 9 octobre 2025, soirée d’ouverture du Festival L’Esprit en scène autour de l’œuvre de Valère Novarina (19h30-23h00)

TÉLÉCHARGER LE PROGRAMME DU FESTIVAL

Lors de cette soirée d’ouverture, intitulée Lumières du corps, nous souhaitons vous faire découvrir un peu de l’immensité de l’œuvre de Valère Novarina. Nous avons eu à cœur de vous proposer différentes facettes de l’œuvre, des zakouski qui mettent l’eau à la bouche, mêlant moments de théâtre, lectures, musique et chansons :

  • un seul en scène (version lecture) d’une heure, Lumières du corps, interprété par Marcel Bozonnet ;
  • des lectures de textes de Jeanne-Marie Guyon – mystique du XVIIe à laquelle Novarina est très attaché – par Agnès Sourdillon, Laurence Mayor et Claire Sermonne;
  • lecture par l’auteur lui-même d’extraits de son œuvre ;
  • un moment récurrent dans plusieurs pièces de Novarina qu’est le monologue de « L’Infini Romancier », acrobatie verbale de 20 minutes que jouera l’acteur Sylvain Levitte ;
  • et enfin, musique et chansons, récurrentes dans l’œuvre, que nous donneront à entendre Lucie Taffin, Dominique Parent et l’accordéoniste Christian Paccoud qui accompagne les spectacles de Novarina depuis une trentaine d’années.

 

« Vide de la joie, abonde en moi,

Ô joie enchanteresse-e,

Fatras d’la joie ! résonne en moi !

Ô joie-e vengeresse !

Joie sans raison, à pleins poumons

Remplis mon accordéon ! » (L’Espace furieux)

© Karine Saporta

L’œuvre de Valère Novarina est déstabilisante : ses pièces ne racontent pas une histoire avec un début, des péripéties, un dénouement. Elles sont tout à la fois du théâtre, du cirque, du cabaret, du music-hall, un exercice spirituel. Mais cette désorientation est salutaire pour le public, s’il veut bien accepter les règles de ce jeu nouveau. Si les pièces de Novarina ne racontent pas une histoire, que disent-elles ?

On y parle de Dieu aussi bien que de petites choses, de la souffrance humaine ou de la joie, du temps, de l’espace, de la matière, du langage et du mystère de sa naissance.

Les pièces de Novarina font le pari, alors même que le texte est écrit, alors que rien n’est laissé à l’improvisation, de faire naître le présent, ici et maintenant, comme un acrobate le ferait, là, sous nos yeux. Et de ces sauts périlleux du langage, de ces paroles lancées en l’air, nous arrivent des impressions multiples, des flashs de réflexion, des images, des bribes de vie, sans ordre apparent, dans une sorte de kaléidoscope d’une infinité de possibles. Le présent est sans cesse sur le point d’éclore : « Le présent devant nous est au futur », écrit l’auteur dans son recueil théorique Lumières du corps.

Ce n’est donc pas le réel qui est au centre de l’œuvre, d’où ce côté déconcertant, habitués que nous sommes à prendre nos repères par des références au réel, historique ou existentiel : « Vivre m’intéressa toujours intensément à peu près un soir sur quatre », dit ironiquement le narrateur dans le Discours aux animaux.

« La langue française était mon professeur d’inconnu », écrit-il dans Le Drame de la vie. Comme les poètes, Novarina dote la parole de vertus : celles de relancer le mouvement de la vie, d’ouvrir à nouveau l’espace des possibles, de faire rire et de laisser la vie des hommes aussi mystérieuse qu’au premier jour : « Allez annoncer partout que l’homme n’a pas encore été capturé ! »

Embarquons-nous pour ce voyage mystérieux de Lumières du corps !

Laure Née

Programme de la soirée

  • Lumières du corps (version lecture) de Valère Novarina, par Marcel Bozonnet
  • Les Torrents et autres écrits de Jeanne-Marie Guyon, par Agnès Sourdillon, Laurence Mayor, Claire Sermonne
  • Lecture de textes, de et par Valère Novarina
  • « L’infini romancier » de Valère Novarina, par Sylvain Levitte
  • Textes (« L’homme aux as ») et chansons de Valère Novarina, par Dominique Parent et Lucie Taffin
  • Intermèdes joués et chantés, par Christian Paccoud (textes de Valère Novarina)
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