Ce premier Libr-vacance débute par un Bulletin déchaîné de l’Agence Tumorale de Communication Disruptive et un Billet de Claude Minière, pour présenter ensuite une sélection estivale de Libr-livres reçus et de Libr-événements…
Bulletin de l’Agence Tumorale de Communication Disruptive
Plus encore qu’un LouisMachinChose, Micron 1er était un GrandMagicien qui nous protégeait de tout sans rien d’autre que la puissance de son verbe, y compris contre le GrandVirus.
Micron 1er était un GrandMagicien : grâce à lui, l’Argent a ruisselé, et il a même suffi de traverser la rue pour trouver un emploi.
Micron 1er était un GrandMagicien qui a fait apparaître et disparaître ces GrandsMaux que sont le wokisme et l’islamogauchisme.
Micron 1er était un GrandMagicien qui a pacifié la Gaule à coups de Flash-Ball et de grands-messes merdiatiques : la masse dans la nasse !
Micron 1er était un GrandMagicien qui a transformé les GiletsJaunes en ChemisesNoires.
Micron 1er était un Enfant-Roi qui aimait jouer à la guéguerre : mal armé pour cet exercice, il n’était guère adroit mais, à droite toute, prônait le RÉARMEMENT (militerre, démographique, étronomique, etc.).
Lucifer l’a rêvé, Micro Imperator l’a fait : la dissolution de la Démocratie – devenue Démoncratie… Diagnostic : Moi-ou-le-KO… Explication : l’Enfant-Roi voulait voir ce que ça faisait…
Micron 1er avait raison de parler de « décivilisation » : la puissance financière qu’il servait est en train de nous faire basculer dans la barbarie.
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Dans le monde de la post-vérité / post-politique / post-démocratie on raisonne on claironne on pétitionne…
PSCHITT !
Que faire contre l’évidence d’un Néo-Leurre qui s’est peu à peu imposé pour resplendir d’une obscure clarté : ainsi sont les humoins
On n’arrête pas le Progrès
dans l’homonculité…
La machine-à-bullshit a franchi le Mur-du-Con !
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En Allemagne on ne parle plus de FRANKREICH mais de KRANKREICH…
la fRANCE malade capitule devant Razpoutine 1er et renie ses valeurs…
LIBERTÉ = lâcher de pets
ÉGALITÉ : à plein ventre devant l’Autorité
FRATERNIQUÉ
Et bien entendu comme au-bon-vieux-temps
dans le Grand-Reich
les crazy-Nantis
se préparent à prendre leurs RESPONSABILITÉS
pour mieux COLLABORER…
Libr-Humeur /Claude Minière/
J’ai fait le marché, je suis rentré du Marché de la Poésie avec quelques doutes dans mon panier. Le Marché est évidemment un événement culturel, ce n’est pas un événement littéraire. Le littéraire ne sert à rien, le culturel est utile à la société, il sert à quelque chose.
Quant à la poésie, elle a mal joué, elle s’est laissé exclure du monde littéraire, elle a ainsi perdu sa chance critique. Evénement culturel, les « rencontres poétiques » sont toujours écrasées sous des spectacles plus puissants qu’elles.
Libr-livres reçus
► Didier BOURDA, Rivière rouge, Lanskine éditions, à paraître le 9 juillet 2024, 216 pages, 24 €.
Présentation éditoriale. « Voyage » sur le continent américain… Didier Bourda pose la question du français ‘très à l’intérieur’, quelque part entre Grands Lacs et Manitoba. Au gré de sources nouvelles, historiques, géographiques, linguistiques et toponymiques (Prairie du Chien, Eau Claire, Flambeau, Notre-Dame-de-Lourdes, St Claude, St Boniface, etc.) affleure un soubassement langagier dont il importe de saisir les dilatations. Outre ses recherches documentées, Didier Bourda a parcouru les régions des grands lacs, à la rencontre des gens qui parlent encore une sorte de métissage de langues indiennes et de français. Et c’est peut-être du fait de ce voyage que dans ce texte le corps prend une grande place, en tous cas bien plus importante que dans ses précédents textes. Corps et poème s’affectent l’un l’autre. Renouveler l’espace de la pensée.
► Sylvain JAMET, Une météo, Série discrète, été 2024, 60 pages, 12 €.
Présentation éditoriale. « On m’avait dit « il te faut une forme ». Je me suis demandé : les jours ont-ils une forme ? Quelle est la forme des jours ? Et ce que j’en retiens ?
Les jours passent, ce qu’il en reste s’éparpille. Uneforme brisée donc. Et puis ?
Il y a des gens en bas, devant, partout, des appels. Chloris chloris et son gros porte-voix. Des messages envoyés ou reçus, ou des plis sans destinataires.
Et puis il y a le temps qu’il fait, aussi. L’humeur,mettons. Une météo. »
La forme ici est celle du poème, des poèmes, et d’une certaine manière de les assembler.
« Ciel calme en surface avec d’insondables zones de panique au fond » est la quatrième de couverture, poème extrait du livre, et qui dit bien ce que le lecteur peut ressentir.
► Juliette PENBLANC, N’importe où à Stang Blanc, Série discrète, juin 2024, 60 pages, 14 €.
Présentation éditoriale. « Il s’est passé des choses à Stang Blanc ». Stang Blanc est un lieu-dit, situé dans la commune de Scaër, en Bretagne. Pour Juliette Penblanc, c’est un lieu familier, lieu de l’enfance tout proche de la maison de ses grands-parents. Elle en livre ici un récit fragmentaire et poétique, exploration à la fois topographique et historique. Nous y croisons les Jeanne, jeunes femmes accusées à tort de collaboration et exécutées à la Libération, nous y lisons aussi des récits de résistance et l’histoire d’un lieu, de ses modifications et de ses habitants, humains, animaux et végétaux.
► Isabelle ZRIBI, Il faut bien mourir de quelque chose, éditions Rehauts, printemps 2024, 80 pages, 16 €.
Il faut bien mourir de quelque chose… Et pourquoi pas de rire ?
Cet opus passe à la moulinette critique un certain nombre d’idées reçues propres à notre drôle d’époque : sont passés en revue la mort, la différence des sexes, la « laideur du féminin », le « bon goût français », « théories sociales et métaphysiques », l’homosexualité, « banalités d’épidémie », âgisme et arts… /FT/
« Il avait quel âge
Un cadavre doit avoir, au compteur, un nombre suffisant d’années
pour étouffer toute angoisse sur sa propre espérance de vie. C’est
une question de politesse… »
Libr-événements
► Samedi 6 juillet, de 18h à 21h : Soirée Éditions La Baie des Singes
Lancement de KES KIELS FOUTENT 1, avec Vincent Broqua, Liliane Giraudon, Henri Lefebvre, Georgia René-Wormsc